Le titre de ce blog en dit long, quoi que très court. Bali trois-petits-points.
C’est tellement, mais tellement WOW qu’on manque de mots, d’inspirations, d’émotions pour exprimer à quel point cette ile nous enchante. C’est ici, à ce moment précis du voyage, que notre motivation d’écrire s’estompe un peu. Pas que nous n’ayons pas envie de partager, c’est tout le contraire. Si on pouvait amener chacun de vous, et vos maisons, votre famille, votre poisson rouge, on le ferait. Je déménagerais tous les gens que j’aime ici et maintenant, pour qu’on puisse y rester à jamais.
Je réalise que notre blog devient redondant de “wow”, “c’est magnifique ici”, “on mange bien”, “c’est tellement beau”, “c’est différent de notre quotidien occidental”, etc. Mais ici, il y a un petit je-ne-sais-quoi qui nous rend complètement gaga. Et là, rendu à notre 8e pays “wow”, je suis à court de synonymes. Donc faisons un peu différent cette fois-ci pour raconter notre séjour à Bali: laissons les photos guider le récit, avec bien sûr quelques explications. Faisons comme si votre grande tante s’assoyait à côté de vous avec son gros album photo: “Ça, c’est quand …”:
Les plages



Ça, c’est quand on a fait la tournée des plages de Bali. Notre premier coup d’oeil sur Bali a été Kuta. Grosse, grosse déception. Malgré qu’on y voit les plus beaux coucher de soleil ever, c’est noir de monde, tous empilés les uns sur les autres, avec milliers de marchants à bébelles, wannabe shops de surf, des bars et des clubs partout, et des australiens trop saouls. Aussies qui, soit dit en passant, portent le short TRÈS court. Hommes et femmes. Un simple constat. Donc Kuta nous a déçu. On se disait “c’est ÇA Bali?!” avec un peu de tristesse de voir toutes ses belles images imaginées s’envoler. Ce paradis aux plages turquoises et désertes, aux paysages montagneux, aux surfers pros, où colliers de fleurs et bonnes odeurs envoûtent l’ile, n’était que le fruit de notre imagination? Mais non! Il se trouve juste un peu plus loin. En fait, il se trouve partout sur l’ile autre que ici. À noter que j’exagère un tantinet car c’est certain que Kuta est joli et peut faire plaisir à bon nombre de personnes (c’est plein, alors y’en a surement un paquet qui doit aimer!). Cela dépend toujours des besoins et des goûts. Si faire le partyyyy, rencontrer du monde, encore faire le partyyy est votre tasse de thé, Kuta est un incontournable. Nous, on est sauvage. Du moins, c’est ce qu’on ressentait à ce moment là. Ayant fait plusieurs plusieurs merveilleuses connaissances partout ailleurs, on avait envie d’un peu de retrait. Avant de déguerpir de là, on a tout de même bien fait les choses en s’essayant pour le fameux surf de Kuta. Ouan… Disons que c’est pas un spot à débutant comme ils le prétendent. Se lever et surfer n’a pas été un problème. Les deux debouts du premier coup, comme des pros. Le problème c’est les maudites vagues!!! Elles sont bien hautes et bien jolies, mais vraiment aggressives. Donc manque pas ta shot car sinon c’est la machine à laver sous l’eau, le board qui te cogne sur la tête, t’avalles de l’eau, perd le bas de maillot… Et dès que tu réussis à te sortir la tête de l’eau (en rattrapant ton maillot), t’en as une autre maudite qui te ramasse. Ça aiguise la patience… Vertue que je n’ai pas du tout. Mais tout de même, belle expérience et quelle belle sensation de surfer. À refaire, ailleurs. Disons que le surf à Hawaii était plus smooth donc plus plaisant.
Donc en tant que sauvages qui veulent s’isoler, on part pour la région au sud, Bukit. Et là, on fait la rencontre de Jean-Philippe et Emmanuelle. Je n’en dirai pas plus à ce sujet, cette rencontre mérite son propre paragraphe, plus loin. Donc ici à Bukit, c’était le vrai paradis des belles plages (ci-haut), souvent cachées entre les rochers et toutes plus “merveillous” les unes que les autres. Chacune a ses caractéristiques propres, ses différents “surf breaks” pour les pros.
La culture à Bali




Ça, c’est quand on était impregné de culture plus que jamais. De toutes les destinations qu’on a fait, c’est à Bali qu’on retrouve le plus de culture évidente: de célébrations religieuses, de rituels spirituels, de danses traditionnelles, de présence de temples, sculptures, buddhas, offrandes… Partout. C’est riche en couleur, en texture et en odeur. Ici ça ne sent plus la dompe mais plutôt l’encens. Ça brûle partout partout partout partout. Maisons, restos, magasins, plages, et même sur le trottoir… Il y a quelque chose de “addictive” dans l’encens je crois. Car avant, dans mon ancienne vie au Québec, quand je rentrais dans une boutique de la rue St-Denis et que ça sentait l’encens, je me disais “Arrrrgh maudits hyppies!”. Je n’aimais pas vraiment ça, je trouvais même l’odeur agaçante. Mais maintenant, quand on sent cette odeur sur notre route, notre nez devient tout excité et on dit à voix haute avec émotion “Ahhh MMmmmm de l’ennncennnnns!!!”. Et c’est rendu qu’on en achète pour en faire brûler, juste comme ça, dans notre chambre. Alors préparez-vous les amis car à notre retour, on en fera brûler à la maison et vous direz à votre tour “Arrrgh maudits hyppies!”. Et l’encens ils s’en servent beaucoup pour les prières. Et ils prient tout le temps. Ils apportent, quotidiennement, des offrandes à leurs statuettes, ou mini temples en faisant des prières en brandissant leurs bâtons d’encens, tel une formule magique. Les offrandes sont en fait un petit panier fabriqué, quotidiennement, à partir de feuilles de bananier, à la main, un à un, rempli de riz, fruits, fleurs. Ces paniers sont aussi éparpillés, quotidiennement, partout par terre dans les villes. Et on dirait qu’ils sont stratégiquement placés, quotidiennement, de sorte qu’il sont dans ton chemin, exactement où tu allais mettre le pied. Au début, quand tu en accroche un par mégarde (quotidiennement…), tu regarde autour de toi, faisant des gros gestes de “Ohh sorry, Oh my Buddha, sooo sorrrrry!!”. Jusqu’au moment où tu te fais expliquer que les offrandes par terre (signification différente de ceux sur les status) sont faites pour éloigner les mauvais esprits (quant à moi et mes observations, ça sert aussi à nourrir les chiens et les chats…). Donc pas de problème a les piétiner. Ce qui est très étonnant, c’est que ça représente beaucoup, beaucoup d’argent, quotidiennement. Pour un peuple si pauvre. Et beaucoup de temps. Je serais curieuse de voir les statistiques en terme de dépenses liées à la religion. À tous les jours, ils achètent le nécessaires et fabriquent leurs offrandes, achètent leur encens, font leur rituels. On dirait qu’à Bali, ils sont toujours en célébrations religieuses ou traditionnelles. Les habits en témoignent. Les femmes portent toutes le sarong, et énormément d’hommes aussi. Même dans les coins ultra-mega touristiques comme Kuta, les offrandes, l’encens et les costumes sont au rendez-vous. Et les hommes ont leur petit chapeau/bandeau agencé au sarong. Ah et les status aussi sont costumées…
Nous avons assisté à une crémation royale à Ubud. Chose qui se produit seulement quand un membre de la famille royale meurt. Les Balinais sur place nous disaient qu’on était très “chanceux” d’être là et d’être témoin de cette célébration. Pour eux, ça représente beaucoup car il s’agit d’un (très long) processus permettant la réincarnation du défunt. Pour faire court sur une célébration très longue qui dure plusieurs heures (au soleil, en plein milieu d’une foule d’au moins 20 000 personnes venues de partout, touristes et Balinais, on mourrait de chaleur!!!), en gros ils transportent deux immenses constructions, une tour et un espèce de gros boeuf, à bras par 360 personnes (vrai chiffre) sur 1.5 kilomètre tel une parade, jusqu’au cimetière où il y vont placer le corps de défunt à l’intérieur du boeuf et brûler les deux constructions. Ils vont ensuite dispercer les cendres à Sanur, une ville au sud-est, pour permettre la réincarnation. Ces constructions sont gigantesques, flamboyantes, parsemées de bling bling et du détail comme on en a jamais vu. Photos ci-haut. Constructions qui ont coûter la peau des fesses. On parle de 400 000 dollars US dans ce cas-ci, car la défunte était nul autre que la reine de Ubud. Habituellement, lorsqu’un autre membre de la famille royal meurt, on parle de quand même autour de 20 000 dollars US. C’est énorme pour ce peuple.
Toutes ces représentations culturelles donne un aspect unique et magique à la région. Et la bonne nouvelle c’est qu’ils ont un gouvernement en place qui souhaite conserver et protéger cela le plus possible. Donc pas de gros hôtels, et les maisons près des rues doivent appartenir à des Balinais. Les expats sont invités à habiter en retrait seulement. Bien pensé.
Petit apparté sur les rôles joués par l’homme vs la femme en Asie, et particulièrement ici. Par chez nous, l’homme est le grand, le fort, celui qui apporte le gros salaire généralement, celui qui subvient aux besoins de la famille. N’entrons pas dans un débat féministe, et je ne prends pas position, je parle simplement du cliché qu’on connait tous. Ici, c’est tout le contraire. Du moins, à ce que nous touristes, pouvons en voir. Les femmes sont les masters de la famille. C’est elles qui sont dans les boutiques et les marchés, à s’obstiner et négocier avec les touristes comme un vrai gros gars. Oui, parce que les gars vous êtes gros bon. Mais le plus perturbant ici, ce sont les femmes qui représentent la force. Force physique je parle. Les femmes, grosses comme des chicots, l’équivalent de 1/4 de moi, et beaucoup plus vieilles que ma mère, transportent TOUT sur leur tête. TOUT. Et les hommes? Ils les regardent faire, assis en fumant des cigarettes. Ce n’est pas un reproche, car pour eux c’est normal. Sur la plage de Amed pour prendre notre bateau pour quitter Bali, les femmes transportaient les immenses valises des touristes sur les bateaux. Sur leur tête. les grosses valises qu’on utilise quand on va dans le sud et qu’on apporte 8 maillots et 10 paires de souliers, celles que j’ai de la misère à simplement rouler, sur leur tête. Photo plus bas. Les hommes sont là, attendant le chargement. ils sont matelots, ou capitaines, ou dive master. On soupçonne que les tâches dites plus intellectuelles sont peut-être dédiées aux hommes? Le pire que nous avons vu: Lors de notre plongée à Amed (vous lirez plus bas), les femmes transportaient les bonbonnes d’air sur leur tête. Les bonbonnes cibole!! Et pas une, deux à la fois! Essayez d’en lever une à bras pour voir. C’est très, très lourd… Et les hommes sur place, les instructeurs de plongée et dive master, enfilaient leur wetsuit bien tranquillement. Encore une fois, ce métier demande peut-être plus de skills? Fin de l’apparté. Photo à l’appui:

Yoga, méditation, spa et autres plaisirs à Ubud


Ça, c’est quand on est devenu des vrais yogi-grano-médito-voyageurs. Ubud est reconnue comme capitale culturelle de Bali mais aussi, comme endroit de prédilection pour prendre soin de son corps et de son esprit. On y retrouve un nombre incalculable de spas offrant des soins de toutes sortes, d’écoles de yoga, de séances de méditation, de chant sanskrit ou de danses traditionnelles, de resto grano-glutenfree-raw-végé-bio-machin. Où on y sert des boissons anti-oxydante, énergisante, purifiante, aliénante… C’est le spot pour se ressourcer et se recentrer sur soi-même. On y trouve aussi des guérisseurs aux herbes médécinales (à la Medecine man, pour ceux qui connaissent…), tireurs de cartes, liseurs des lignes de la main, etc. C’est donc ici que Liz a rencontré Ketut, pour les fans de Eat, pray, love. Et tout cela, dans une petite ville entourée de terrasse de riz à perte de vue, avec une forêt peuplée de singes très amusants. Singes qui d’ailleurs, nous ont fait peur à grimper sur nous pour tenter de voler les peanuts dans mes shorts, ou à manger les ponpons de shorts à Manue…
Personnellement, je ne pouvais venir à Ubud sans me dédier entièrement au yoga. Nous en avons fait une mini retraite improvisée, composée de cours de Vinyasa exténuant, de méditation, et même de classes ultra-matinales. En temps normal je n’aurais jamais cru pouvoir me lever et me présenter à une classe à 7am. À Ubud, tout est possible. Et que dire du Yoga Barn, la très réputée école qui accueille des professeurs yogis de partout à travers la planête, située au beau milieu de la jungle. Un vrai paradis en soi. Mon corps me remercie d’avoir quitter Ubud. J’avais sérieusement mal à tous les petits maudits muscles de mon corps.
Pour compléter cette opération-on-prend-soin-de-soi, on a opté pour un petit traitement typique dans le Botanica spa. Pour la maudique somme de 19$, on a eu droit à : Massage d’une heure, exfoliation au thé vert (aux herbes pour Jp1 et Jp2), enveloppement au yogourt pour hydratation, et bain de pétales de fleurs en contemplant la jungle, avec un bon thé épicé. Pas mal, non?
Notre villa de rêve, à Ubud



Ça, c’est quand on a décidé de se payer la traite. Considérant que Ubud est un endroit pour se gâter, se ressourcer et profiter, on décide de se payer l’grand luxe. On fini par dénicher (après une première tentative décevante) une villa de rêve au beau milieu des terrasses de riz, dans un petit village de locaux. Notre villa devait être aussi grande que le penthouse Poupart, avec en prime, une grande piscine à deux niveaux au beau milieu d’un magnifique jardin, un petit étang à poissons, deux perrons dont un avec hammak donnant sur les terrasses de riz, grande cuisine, immense salle de bain, grandes portes toutes en verre en avant comme en arrière, et en prime, des animaux domestiques. Maman, dis pas ça à Tom mais on est tombé en amourrrrr avec deux bébés chiens, qui ont été sauvé d’un refuge. Il y avait aussi les petits-minis chattons, au nombre de 4 ou 5, toujours endormis en plein milieu du chemin. Mais nos animaux à nous, c’est-à-dire ceux qui se sont appropriés NOTRE villa spécifiquement, sont la chatte qui chigne et le chienvache. Les deux ont des pouvoirs de téléportation. Jp se lève au beau milieu de la nuit et la chatte qui chigne est là, devant lui, à chigner. Et avant de se coucher on avait bien pris soin de s’assurer que la chatte qui chigne ne soit pas dans la chambre, Jp étant allergique. Téléportation je vous dis. Et le chienvache, était toujours soit couché dans la salle de bain, ou la cuisine. Il aimait bien étaller ses grosses puces partout sur notre plancher… Mais pas grave, car nos “domestiques” venaient laver la chambre, faire le lit, et faire notre vaisselle quotidiennement. La grosse vie!
En plus de tout ce luxe, on avait le scooter gratuit (un gros 5 piasses par jour d’économisé) et un téléphone cellulaire fourni, avec les numéros essentiels préprogrammés. Tel que les restos qui font de la livraison, donc pizza delivery et Bintang pour notre dernière soirée! Tout cela, pour 40$ par nuit. Vive Bali, vive Ubud.
Fait intéressant: C’est ici à Ubud qu’on est rester le plus longtemps de tout notre voyage. Statique, au même endroit durant 7 jours. Signe qu’on a beaucoup trop aimé.
Amed


Ça, c’est quand on a fait de la plongée à Amed. Et du snorkeling. Et encore de la plongée, et encore du snorkeling. Ici, y’a personne. Juste des vrais petits Balinais qui se lavent sur le trottoir avec l’eau du ruisseau (vrai, on a vu des quequettes), et quelques fans de plongée qui ont fait tout ce chemin pour la même raison que nous, voir une épave d’un cargo américain de la 2e guerre mondiale enfoui dans les profondeurs marines. Un peu d’histoire: ce bateau a été torpillé par les Japonais en 1942, mais n’a pas coulé. Il a été ramener sur la côte de Bali. En 1963, le volcan qu’on voit ci-haut a fait érruption et c’est la coulée de lave qui a fait glisser le bateau dans l’eau. Il fait 120 m de long. Sous l’eau ici, on a vraiment l’impression d’être de taille plancton. Un tout autre monde auquel on n’appartient pas. Entrer dans le bateau et passer entre les structures d’acier devenues des amas de coraux est une sensation inexplicable. La tortue qui grignotte les coraux, les poissons qui nous regardent de travers, Nemo et son papa qui se frotillent dans leur anémone… C’est presque irréel.
À notre arrivée à Amed, on a eu la chance de revoir Will, notre instructeur qui nous a donné le cours de plongée à Koh Tao car il était ici en vacance avec sa copine Cynthia, prof de yoga. Will est arrivé en après-midi la première journée (Cynthia arrivait en soirée) et une heure après, on est partie que les trois, Will, Jp et moi, sous l’eau explorer les riches fonds marins d’Amed. Will connait bien ce spot car il a travaillé ici quelques temps avant de s’établir à Koh Tao (Thailande). Résultat, quand tu as la possibilité d’avoir une dive privée, on a fait 82 minutes sous l’eau. Notre record. Tu entre et tu sors à même la plage, pas besoin de bateau. Le lendemain nous sommes partis les 4 sur nos scooters respectifs en direction de l’épave. Will et Cynthia ont plongé de leur côté car ils peuvent aller beaucoup plus profond que nous. Nous avons partagé un dernier souper avant de se dire “à bientôt” car ils seront de passage à Montréal en février. De beaux moments avec des gens “fantastiques” (clin d’oeil à l’équipe fantastique). Nous avons ensuite été voir une autre épave en snorkeling, un peu plus loin sur la côte. Encore une fois, magique. Donc après 4 jours dans l’eau, nos corps ratatinés nous en voulaient. Tout est sec à Amed, mais les paysages sont à couper le souffle. Le volcan le plus haut de Bali est visible en arrière plan de partout. Les routes sinueuses bordent la côte et offrent des vues splendides tout au long.
La grande rencontre

Ça, c’est quand on a fait la rencontre de Jp et Emmanuelle. Ce n’est pas la première fois qu’on entendait parler québécois sur notre route, quoi que très rare, mais chaque fois, on s’éloignait comme des vrais sauvages. Fou non? On arrivait pas à comprendre ce comportement super anti-social, ce qui ne nous ressemble pas du tout. Mais bon. Cette fois, sur une petite plage pas très connue et reculée dans les champs, on entend parler québécois derrière nous et on se retourne. Première fois. Eux, ils viennent d’arriver à Bali depuis quelques heures, ils commencent leur trip ici et feront le même trajet, les mêmes pays que nous mais à l’envers. Ils sont contents car on peut leur donner des conseils sur tout et nous, on est vraiment content d’avoir des amis de chez nous pour une première fois. On a beaucoup de choses à se dire alors on se rejoint pour un 5 à 7, et on discute autour d’une bonne Bintang. On se rend vite compte qu’on est ultra compatibles, voire même déjà de bons amis après seulement quelques gorgées. On décide donc de passer les 7 jours suivants ensemble du matin au soir. Nous avons tout fait ensemble, de la chasse aux plages, au festin romantique de fruits de mer sur la plage, aux balades en motorbikes, aux cours de yoga, aux soupers de cup-a-soup bien arrosés, jusqu’au moment où on se dit “Hey, pourquoi pas un road trip en Nouvelle-Zélande tous ensemble?”. Alors par un bel après-midi autour de la piscine, Bintang à la main, nous réservons nos billets d’avion. Départ pour la Nouvelle-Zélande, à 10 heures d’avion, le 14 novembre!! C’est ÇA, la magie des voyages. D’avoir la liberté de pouvoir, comme ça sur un coup de tête et en à peine quelques heures, se booker l’équivalent d’un voyage Montréal-Brésil et de changer tous les plans initiales car la spontanéité et le goût d’aventure ont un petit quelque chose d’extrèmement exitant et insécurisant. Dans notre cas, on devait rester plus longtemps en Indonésie et ensuite faire l’Australie pour finalement faire un petit aller-retour en Nouvelle-Zélande. Eux par contre, c’est tout un changement. Ils ont laissé tomber les Philippines pour pouvoir intégrer ce trip dans leur planning. Manue rêvait d’aller en Nouvelle-Zélande depuis un bon moment, donc a perçu cela comme une belle opportunité. JP1 lui, est bien content de pouvoir en plus passer quelques jours à Sydney dans le transfert et d’ajouter un pays de plus à sa collection (Clin d’oeil à JP1: Arghhhh, à 1 de près :P). Nous, on est plus que excités de faire ce trip avec eux. Au moment où je rédige ces lignes, nos routes se sont séparées en attendant le grand jour et on s’ennuie déjà.
C’est sur cette belle note qu’on conclu notre aventure à Bali. Je peux affirmer que Bali est mon endroit préféré de tous (même si Jp dit que je dis cela à chaque pays qu’on quitte…). Je sais que cette fois, c’est vrai. Bali a conquis mon coeur et mon âme. Vous ne pouvez comprendre à quel point j’ai mal à ce coeur et cette âme de savoir qu’on quitte officiellement l’Asie dans quelques jours 😦
Prochain billet sur les iles de Lombok, mieux connues comme les Gili’s 🙂