On quitte Amed, Bali, avec le coeur gros. On a l’impression de quitter la maison une seconde fois. Merci pour se merveilleux séjour Bali, on espère que ce n’est qu’un Au Revoir.
Gili Maintenant, direction Gili Islands. 3 iles magnifiques qui appartiennent à la région de Lombok, l’ile voisine de Bali. On parle donc de 3 iles près d’une autre ile. Une ile dans une ile, ça peut pas être laid. C’est effectivement superbe. 3 iles sans voitures ou motorbikes, où tout se fait à pied, en becyk ou à cheval. Gili Trawangan, la plus grosse et la plus peuplée nous faisait un peu penser à Koh Phi Phi en Thailande, la magie en moins. Gili Meno, celle du milieu, est petite et quasi désertique. On y est que passé. Gili Air est entre les 2: La plus jolie en terme de plage de sable blanc poudreux et d’eau turquoise-transparente, peuplée mais pas trop, grande mais pas trop, la paix, mais pas trop. (Lire ici: Personne pour t’écoeurer mais c’est possible de se trouver une bière à proximité de la plage, pour se désaltérer lorsque le brulant soleil nous donne trop chaud, et que la belle eau turquoise claire ne rafraîchit pas assez… Misère! Comment vous sentez-vous, de lire cela en ce cruel mois de novembre? J’espère vous réchauffer un peu!)
Donc comme tout bon séjour dans les iles qui se respecte, la liste de chose à faire se limite à 5-6, et se répette chaque jour. 1) Manger (beaucoup) et boire (beaucoup). Besoins primaires selon Maslow, n’est-ce pas? 2) Se reposer et faire la crevette sur la plage. On a vraiment besoin de repos, tsé ça fait 3 mois qu’on voyage. Not. 3) Faire du snorkeling à se rattatiner jusqu’aux organes, avec les tortues et se faire attaquer par les trigger fish. 4) Faire de la plongée avec les tortues, les Nemos, les raies de 2 mètres de long, les bébés requins… 5) Admirer les couchers de soleil à tous les jours. Rien de plus à ajouter ici, notre quotidien se résumait aux 5 points ci-haut.
J’ajouterais peut-être un 6e point, soit de commencer à être très, très nostalgique de l’Asie, qu’on quittera officiellement dans quelques jours pour se diriger en Océanie. Un soir, sur Gili T, une soirée film avait lieu dans le village. Super setup: Quelques chaises en bamboo disposées devant un écran à projecteur avec popcorn pour 3$. Le film ce soir? The Beach!! Oh la la… On veut pas manquer ça! …….. Mais quelle mauvaise idée! Considérant qu’on a fait tous les spots enchanteurs du film, principalement cette magnifique plage cachée, et qu’on quitte l’Asie officiellement dans quelques jours… On pleurait. Vous savez la scène où ils découvrent ce village et cette plage incroyable, le premier coup d’oeil avec la toune de Moby en background? Des vraies grosses larmes. On se regarde et on se dit, “on est ben épais?!?”. On a fini le film et la marche pour retourner à la maison était silencieuse. Les deux on marchait, regardant par terre, essayant d’oublier que ce trip en Asie tirait à sa fin.





Lombok, l’ile Notre départ de l’Indonésie se fera de Lombok, la grosse ile voisine de Bali à qui appartient les iles Gili. Je sais, compliqué ces iles dans des iles. Donc on décide de quitter les iles Gili pour voir un peu de l’ile principale de Lombok, direction Senggigi. Petit village qui borde la côte ouest sans attrait particulier, mais qui nous offre deux belles opportunités: 1) revoir nos amies les anglaises pour une dernière fois et 2) se louer un scooter pour une dernière fois.
1) On est un petit groupe qui se suit, se sépare, se retrouve ici et là depuis le tout début de la Malaisie. Un couple d’anglais, un suédois, une fille de l’Argentine et les 2 anglaises. On a perdu l’Argentine (?Argentène?) à Kuala Lumpur, Eddy le suédois aussi, on a revu le couple et les filles aux Gilis, et là, on partage une dernière journée/soirée avec elles à Senggigi. Journée plage, en face d’un super resto qui fait le service de Bintang sur la plage, avec piscine infinie, et ben, ben du soleil. Pour célébrer en soirée, on opte pour un repas au streetfood qui nous coûte 8$ pour les 4, incluant breuvages. Pas mal un record. On termine la soirée avec un festin de fromages, craquelins et pâtisserie. Dit de même ça vous impressionne peut-être pas mais quand ça fait plus de 3 mois que tu n’as pas vu un seul morceau de fromage qui avait l’allure de fromage, c’était pour nous comme un festin des rois. Et ce brownie, cette pâte d’amande, le petit gâteau aux carottes…. Ahhh que c’est facile trouver le bonheur ici. Petites choses si simples qui font grand bien.



2) Le lendemain, on veut faire notre deuil de scooter comme il se doit alors on part en excursion toute la journée, faire la côte qui offre des vues vraiment époustouflantes sur la mer turquoise, avec ces cliffs rocheux et petites baies cachées. On fait toute la côte, jusqu’au point de départ pour les Gilis où on pourra voir les 3 petites iles bien alignées, entourées d’un halo d’eau turquoise-transluside. Encore, nostalgie. On visite ensuite un temple (aussi pour une dernière fois) perché sur un rocher au bord de l’océan. Là, il y a plein de monde dont un groupe de jeunes filles venues prier. Je les regarde, elles me regardent. Je les trouve jolies et aimeraient les prendre en photo. Je leur demande poliment (au lieu de faire comme les chinois pas subtiles qui nous prennent en photo en faisant semblant de regarder rien du tout derrière nous…) et elles deviennent très contentes et se place en position “cheeze”. Elles me donnent alors chacune leur appareil pour que JE puisse les prendre en photo… Avec Jp!! Pas moi, non, tiens toi la photographe, prends mon appareil, c’est avec ton homme qu’on veut être. Et là les autres femmes aux alentours, que les filles ne semblent pas connaitre, s’approchent pour aussi être dans la photo, me filent leur camera… On termine la séance et Jp me dit, bien sûr: “J’pense qu’elles pensent que je suis Vin Diesel”. Sigh.



Tout le tra la la Ce billet se nomme Gili, Lombok et tout le tra la la. Voici le tra la la. L’horreur commence ici. Pour se rendre en Nouvelle-Zélande pour notre roadtrip avec Manue et Jp, on doit : – Prendre un vol de Lombok à Kuala Lumpur. 4 heures. Remonter au nord pour aller au sud? I know. On a choisi l’option cheap car AirAsia (ou AirMarde, comme vous voulez) avait une promo de la Malaisie vers l’Australie. – à KL, on doit attendre 8 heures. On se dit qu’on va aller à la ville, voir nos amis Malaisiens de 1, manger du roti canai pour une dernière fois, aller au chinatown pour quelques achats souvenirs et finalement, retourner à l’aéroport pour notre vol de nuit direction Sydney, Australie. L’affaire, c’est qu’on a pas pensé au passage aux douanes, au pick-up des bagages, à les trimbaler, au temps de transport à la ville… Bref, on joue mal. Mettre nos valises dans un locker nous a couté la peau des fesses pour finalement prendre le bus direction Chinatown, pour réaliser que toutes ces pertes d’argent et de temps nous alloue une grosse heure en ville seulement. Et on n’arrive pas à rejoindre nos amis. Et notre roti canai on le bouffe à l’aéroport. Un détour qui finalement ne valait pas du tout la peine. On bouille un ti peu. – Retour à l’aéroport pour notre vol direction Sydney. Badtrip no1: On a pas enregistré de bagages lors du booking en ligne, donc AirMarde charge le double du prix au comptoir. 83$ de bagages. Marci. Badtrip no2: Le commis nous demande alors si on a le ETA pour entrer en Australie. De kessé? Oups, on a pas vérifié cela, les visas et tout. On s’en allait destination finale Nouvelle-Zélande sans penser à ce bref passage en Australie. Le commis nous dit que pour entrer en Australie, on doit remplir une demande en ligne pour obtenir un Electronic Travel Authorisation et payer 20$ par personne. Et qu’il faut faire cela là là, car il ne peut pas nous enregistrer sur le vol si on n’a pas la permission d’entrer au pays de destination. Oui, c’est 100% notre faute, mais on est à 1 heure de notre départ, en plein milieu d’un aéroport, et on doit remplir un formulaire en ligne pour pouvoir check-in nos bagages et partir. On stress un ti-peu. Une chance qu’on a des téléphones intelligents et qu’il y a du wi-fi gratuit. Seul problème, les 2 on est à court de batteries. Nice. Bon, trouvons une prise pour Gab, Jp a encore 10%. On s’asseoit par terre près d’une prise murale, trouve le formulaire, commence à le remplir… Formulaire de 7 étapes. À l’étape 6 de 7, le cell à Jp s’éteint (8% de batterie) pour une raison inexpliquée. Ta******. Gab, à l’étape 7 de 7 (le paiement), perd la connexion wi-fi. Ta****** x2. Jp court au comptoir: Le garçon lui dit qu’il ferme le comptoir d’enregistrement dans 20 minutes. Ta*******x3. Deux bozos courent dans l’aéroport pour trouver un café Internet. Trouve un café Internet qui charge la total pour 2 secondes et quart d’utilisation. Pas le choix. Bon, avec la preuve du ETA, enfin on peut aller s’enregistrer et souffler un peu. Ouf!! – Vol de nuit, KL-Sydney, 8 heures, avec AirMardeQuiChargeToutEnExtra. Sur 8 heures de vol, aucun repas, aucun film, aucune couverture, ni même un verre d’eau. Rien. De l’eau cibole! On réalise que AirCanada c’est vraiment la classe. – Arrivée à Sydney à 10:30 le matin, on a une autre attente de 8 heures. On ne fera pas la même erreur deux fois, on va rester à l’aéroport et attendre nos amis qui doivent nous rejoindre à 15:30 pour notre vol de 18:30 direction Auckland, Nouvelle-Zélande. Première bonne nouvelle, il y a des douches dans l’aéroport! Yahoo!! On se gâte. La mauvaise nouvelle, tout coûte extrêmement cher, pire qu’à la maison. Une bouteille d’eau? 3$. On soupe à ce prix là en Asie. Bâtard. McDo pour diner donc. – Départ pour Auckland imminent, on se dirige avec nos amis au comptoir d’enregistrement de JetStar (une autre dans le genre de AirMarde). Nos amis, plus serrés dans leur itinéraire, ont déjà leur billet de retour pour quitter la Nouvelle-Zélande et retourner en Asie. Nous non, car on ne sait pas encore ce qu’on veut faire après. L’Australie c’est sûr mais on commence par Cairns? GoldCoast? Melbourne? On verra. Ben on verra pas ben ben longtemps car la petite madame au comptoir nous dit que pour entrer en Nouvelle-Zélande, ils demandent une preuve de sortie. On a vérifié pour les visas mais on a rien vu/lu à ce sujet. Bon, une autre qui ne peut pas nous enregistrer sur le vol. On se retrouve donc à devoir encore courir après du wi-fi et à booker notre vol de sortie de la Nouvelle-Zélande comme ça, su’l’tas assis par terre à l’aéroport de Sydney. Alors GoldCoast ce sera, le 30 novembre. Le plan vient de se décider en 4 secondes. – Vol Sydney-Auckland, 3 heures. Encore là, pas d’eau rien. – Arrivée à Auckland à minuit, notre vol pour Christchurch est à 6am. Les hotels coutent minimum 120$. Est-ce que ça vaut le coup pour 4 heures plus ou moins? Non. On va se rendre à l’autre aéroport (switch de l’aéroport internationale à domestique) tout de suite se sera fait pour demain. On sort, on GÈLE! il devait faire 6 degrés, full humidité qui nous transperce les os. On jurerait qu’on est au Québec. Brrrrr! Ça change de nos 40 degrés habituels. Marchons 10 bonnes minutes pour se rendre compte que l’aéroport est fermé, portes barrées… Remarchons 10 autres bonnes minutes pour revenir à l’international. On est frigorifié. Et tellement fatigué. Alors petit McDo (oui, encore) et petit dodo de 2 heures sur les bancs (par terre pour JpBoutet) dans l’aéroport. – Vol Auckland-Christchurch, notre 4e et dernier vol, 1 heure et demi. On y est presque!!!!
Au total, 50 heures de transport, une nuit dans un avion, une semi-nuit sur un banc d’aéroport. 50 heures de vols/escales équivaut à exactement 2 fois le temps qu’on aura besoin pour notre retour à Montréal. Le double!!
L’aventure ne s’arrête pas là! Suite dans le prochain billet sur la Nouvelle-Zélande 🙂