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Inde du nord Part 2: Rishikesh, Varanasi… Et notre note finale sur l’Inde

On quitte la grande capitale de New Delhi pour embarquer à bord d’un train direction Rishikesh, la ville culte du yoga. Mais pas n’importe quel train, celui-là c’est la classe! Pas d’intrus qui tentent de te voler ton siège, ou qui te parlent en Hindi sans arrêt, pas de bizarres qui entrent par les fenêtres, pas de souris au sol… On avait même droit au petit dej et 8 milles services de thé. 6 heures plus tard, nous voilà à destination.

Rishikesh


Cette ville nous enchante dès le début. On aperçoit rapidement les centaines de yogis venus se ressourcer dans les multiples Ashrams de la ville. Un brin touristique mais une ambiance qui fait du bien. Des restos, des cafés, des “German Bakery”, des boutiques… Ah les boutiques. Il y en a partout! On n’échappe tout de même pas au désagréable klaxon continue mais dans ce paysage montagneux envouteur, c’est presque charmant. Le célèbre Gange, fleuve sacré et purifiant qui coule à travers l’Inde depuis l’Himalaya, traverse le quartier de Laxman Julha qui grouille des 2 côtés du fleuve. Le petit pont piétonnier (sauf pour les mongoles en motobikes) est peuplé de singes qui n’attendent qu’à voler les passant. Note à tous voyageurs: ne JAMAIS tenter de traverser ce pont avec de la nourriture.

On passera notre première journée à Rishikesh à se balader dans les rues et sur les rives, à faire du shopping souvenirs, à profiter des cafés, à manger du hummus… Ça résume en fait ce qu’on a fait durant 5 jours. Ça, et du yoga bien sûr. Ce n’est pas ce qui manque ici, le yoga. Partout où ton regard se dirige il y a le mot yoga ou lié au yoga. Méditation, Ashram, Reiki, Ayurveda, tantric, massages, danses méditatives, il y a de tout pour satisfaire les âmes en quêtes de purification. Au même titre que Mysore en Inde du sud, Rishikesh est reconnue comme capitale internationale du yoga et un nombre croissant de pélerins locaux et internationaux s’y dirigent chaque année.

C’est ici que nos amis Manue et JP nous quittent pour pousuivre leur aventure de leur côté. On les remercie d’avoir partagé la route avec nous ces 2 derniers mois: Une amitié sincère qui a été mise à rude épreuve s’est confirmée. On poursuit donc notre découverte de l’Inde sans poupou et poupou. À bientôt les amis,qui s’avère à être aussi nos voisins… on se voit cet été avec du Aloo Gobhi, du Palak Paneer et du Chana Masala et j’vous averti, on fait nous-même les chaapaati!! 

Voyez pourquoi JPR se fait surnommé le Calinours


En passant par le plus gros Ashram du coin, Parmath Niketan, abritant plus de 1000 chambres, on assiste aux célébrations des aarti. Rien d’essentiel à dire ici, si ce n’est que d’assister à un allumage de lampes accompagné de chansons hindu quand tu ne connais pas trop la signification du rituel, c’est un peu long. Mais bon. On mettra ça sur la faute de Charline et Chris 😉

Passé cet Ashram, on longe un petit chemin de terre qui nous mènera à un autre site mytique. Pour les fans des Beatles, on est allé s’asseoir exactement où John Lennon a mis les foufounes pour écrire ses chansons:

Hutte de John Lennon


Et oui, les Beatles ont séjourné dans un Ashram à Rishikesh, dans un endroit très reculé de la ville au milieu d’une jungle. Le décor est splendide, on comprend pourquoi ils sont venus y passer 3 mois pour méditer et qu’ils y ont trouvé l’inspiration pour écrire 47 chansons. Avec ses huttes en galets et ses vues panoramiques sur la ville et le mytique fleuve sacré, l’endroit enchante. C’est alors que j’aperçois encore le “Touriste Parfait”, qui se fait des selfies au somment du monde:

Près de 2500 personnes vivaient sur le site à l’époque. On y retrouvait même un hopital, un bureau de poste et de grands jardins. Découvrir l’endroit sous son aspect abandonné d’aujourd’hui a quelque chose de lugubre et triste. On ne cessait de se dire que cet endroit aurait intérêt à être restauré car plusieurs seraient certainement prêts à payer le gros prix pour venir séjourner là où les Beatles ont eux-mêmes fais leur quête spirituelle. On apprendra que le gouvernement a fermé l’endroit en 1998 afin de le transformer en Parc National, pour protéger la faune et la flore. En effet, on dit que léopards et éléphants viennent s’y balader. Après avoir vu un toucan volé à 2 pouces de nos têtes tout près d’une carcasse de vache morte dévorée, on n’avait pas de misère à le croire.

Meditation Hall


On profite de la ville et ses restos touristiques au maximum, en alternant entre le Little Buddha (probablement le resto le plus populaire de la place) pour déguster des giga salades fraîches de toutes sortes, et le German Bakery où on retrouve définitivement le meilleur cappuccino de l’Inde. Really. Moi là, j’ai bu tous les cafés de toute toute l’Inde et je vous garantis que c’est celui-là le meilleur. Je ne suis pas une accro du café à la base mais celui-ci me rend accro. À chaque gorgée je faibli des genoux. Voyez la tête que je fais ci-dessous, l’air un peu niais et le regard mou? Et bien j’étais justement en train de déguster un cappuccino.

On quitte alors Rishikesh avec regret car cette ville relax nous a bien plu. Ce n’est qu’un Au revoir dans mon cas, je sais que la première chose que je fais à mon retour en mai est de me prendre un délicieux cappuccino. Maintenant, direction Varanasi.

Varanasi

Et c’est ici, que la magie de l’Inde recommence. En fait, cette magie est revenue à Rishikesh mais elle se poursuit à la puissance mille ici. Une ville ultra-giga religieuse qui est populaire auprès des indiens de partout au pays pour ses rituels religieux et son aspect purificateur. Je m’explique. Le Gange longe la ville sur plus de 3 km. On dirait qu’on a suivi le fleuve à partir de Rishikesh n’est-ce pas? Pour ceux qui se questionnent, non nous ne sont pas descendu en rafting. Donc ce fleuve, dont on a déjà discuté de l’aspect sacré, prend tout son sens ici. Les gens s’y lavent, lavent le linge, font des prières, font leur besoins, se rafraîchissent, se déshaltèrent, y jètent les corps, s’y baladent en bateau, le polluent… Tout se fait dans le Gange. Même une trim de barbe:

Une balade en bateau au coucher du soleil ET au lever du soleil s’impose. Surtout au levé du soleil, moment le plus achalandé sur les Ghat. Ghat est le terme employé pour désigner les escaliers qui déscendent de la ville au fleuve. On compte plus de 80 Ghat ici à Varanasi. On assite d’abord à une autre célébration de aarti semblable à celle un peu doll vue à Rishikesh mais cette fois, c’est vraiment agréable. Ce n’est donc plus la faute à Chris et Charline 😉

On se balade ensuite le long des Ghat pour contempler le peuple en action. Wow! Un dépaysement total. On dirait presque de la fiction. Ça et la Taj Mahal, même feeling euphorique. Abus de photos ici. En voici quelques unes:

On passe ensuite par le Burning Ghat. Attention: coeurs sensibles, passez au prochain paragraphe. Allez oust.

Donc les Burning Ghat sont les endroits où on fait brûler les corps des défunts avant de jeter les restes et les cendres dans le fleuve. Ceci permettra l’atteinte du nirvana. Il s’agit d’un rituel sacré des Hindous des plus précieux et significatif. On transporte le corps ici à Varanasi (certains font plusieurs dizaines d’heures de route pour ça) pour d’abord le baigner et le “laver” dans le Gange. On dépose ensuite le corps dans les escaliers (Ghat) pour le faire sécher. Ensuite, on le fait brûler.  Des gens de partout arrivent avec le corps bien emmitouflé du défunt pour le brûler sur un espèce de feu de camp à ciel ouvert. Et non, pas à l’abris des regards. Il est interdit de prendre des photos sur place mais juste la vue à partir du fleuve montre à quel point cet endroit est lugubre et moins coloré que les autres Ghat disons:

Pour les plus curieux et les moins sensibles: Oui, on a vu des corps brûler. Assez clairement. Mais tu ne reste pas là à observer, ça fait un peu imposteur. Oui, ça sent le petit cochon brûlé. Et oui, on a vu un corps flotter dans le Gange. Ceux qui ont un haut le coeur, je vous avais averti. Car non, ce n’est pas tous les corps qu’on fait brûler. On ne brûle pas les corps déjà purs comme les femmes enceintes car elles portent la pureté, les enfants de moins de 10 ans et les “Holi” soit ceux qui sont dévoués entièrement à la religion, donc les moines mais version Hindi.. On ne brûle pas les lépreux parce qu’il parait que ça pu trop quand ils brulent. Finalement, on ne brule pas ceux qui ont été mordu par un cobra. Ils ont un autre rituel assez spécial pour eux. Donc ceux qu’on ne brûle pas, on les attachent à des grosses pierres et ils coulent au fond du fleuve. Et des fois, bien la corde se lousse…et voilà.

On aurait tendance à juger ce rituel et trouver cela extrême. JP me faisait remarquer que le choc qu’on peut avoir en voyant cela serait le même choc qu’aurait un indien qui entre chez Urgel Bourgie: On observe un corps mort exposé, maquillé et rempli de formol. Il nous trouverait weird lui aussi. Et c’est vrai qu’à bien y penser, objectivement, c’est assez bizarre aussi.

Bon, fini les histoires de morts… ça vous dit qu’on passe à ce qu’on a mangé à Varanasi? Le meilleur cappuccino ne se trouvait pas à Rishikesh finalement mais bien ici, au Open Hand. C’est Lonely qui l’dit! Resto-boutique qui vend des produits faits main “responsables” et souvent faits par des handicapés ou des moins bien nantis offre le meilleur duo cappuccino et brownies chaud extra crème glacée de la planète. Oui, à ce moment-ci du voyage, on commence à avoir des petites envies de chez-nous… Coupables. On a aussi dégusté le meilleur Lassi de l’Inde. C’est aussi Lonely qui l’dit! Préparé à l’indienne, les recettes ont été adaptées aux touristes ce qui fait de cette boisson typique à base de yogourt et de fruit un mariage parfait!

On a même apposé nos belles petites faces de champions sur les murs, si un jour vous visitez:

Après plusieurs balades fascinantes et perturbantes le long des Ghat et dans la ville elle-même, qui grouille autant que partout, il est temps de dire Au revoir Varanasi, haute en couleur:

C’est ici que se termine notre exploration de l’Inde. On se dirige maintenant au Népal pour 13 jours. Non, ça ne faisait pas partie de l’itinéraire au départ mais on est si près! Allons jeter un petit coup d’oeil au plus haut sommet de la planète, le mont Everest!

Mais avant…

“On l’as-tu assez dit?!”

Avant tout, il faut conclure sur l’Inde. Avons-nous assez expliqué l’Inde à travers nos billets? On as-tu assez dit, comment c’était? “On as-tu” ça ne se lit pas mais ça se dit au Québec. Alors, on as-tu…

On l’as-tu assez dit qu’il y a des vaches? Partout. Partout. Et pas seulement les vaches, les chèvres sont aussi nombreuses. Même dans les grandes métropoles du pays où il y a à peine de place pour toutes les motos, vélos, charettes. Les vaches elles, font leur place. Et que dire de leur caca… Impossible de visiter l’Inde sans te mettre le pied dedans au moins une fois. Aussi, les vaches n’aiment pas JP. Rien à faire. Il s’est fait “chargé” à chaque tentative de créer un rapprochement. Chaque fois. On a parlé que ces vaches se nourrissent exclusivement de poubelles? On a même remarqué qu’elles adorent les publicités papiers collées partout en ville. Et dire que chez nous, on s’inquiète de si notre poulet est nourri au grain, entier, pas GMO, pas d’antibio…

On l’as-tu assez dit que la bouffe est bonne? Pis pas cher? Ah et le chaï… Le chaï! Le thé épicé servi trop sucré devient une friandise dont on ne peut plus se passer plusieurs fois dans une journée. Les hommes se promènent dans la rue en criant “chaaaaaï, chaïïï, masalaaaaa chaaaaaï”, ça gosse. Mais c’est tellement bon. 5 ou 10 rupees le cup. 10 ou 20 cents. La bouffe… On s’empiffre. Et on mange local, dans les petits stand douteux qui vendent des samosas trop trop bons, bien frits et bien huileux.. On as-tu dis qu’on mange avec les doigts tout le temps et on adore? À la longue, tu as les petits bouts de doigts jaunis et qui sentent en permanence le petit curry. Pas désagréable! Du paneer, le fromage en sauce de toutes sortes… Pis des pois grillés, des pois chiches, des pois ronds, des pois rouges, jaunes, verts… Vive les pois!! Des Thali. Thali signifie quelque chose comme “assiette all you can eat”. Ça signifie que tu finis ton dahl, il rempli ton dahl. Tu finis encore ton dahl, il rempli encore ton dahl. Les dosas, spécialement le masala dosa, ces petites crèpes farcies de patates aux épices servies avec des petites sauces succulentes dont une avec du coconut… Irrésistible. Ah et le pav Bahji, une petite bouette aux tomates, patates, oignons, pois et herbes servie avec une bonne grosse louche de ghee (beurre purifié) et des petits pains grillés. Et le street food de Mumbai… Le meilleur EVER! Les Veg sandwichs de rue sont incroyables. Et une overdose de samosas à chaque ride de train… Et… Ok, ça suffit. La liste est tellement longue car la variété, ce n’est pas ça qui manque en Inde.

On as-tu assez parlé de la pollution? Non. On ne peut JAMAIS assez parler de la pollution en Inde. C’est vraiment, vraiment extrême. Des montagnes et des montagnes de déchets partout. Les gens polluent allègrement, sans retenue. Un sac de chips terminé sera automatiquement balancé par terre. Un cup plastique de chaï sera lancé dans la rue dès la dernière gorgée. L’absence de poubelles, de système de collecte de déchet, d’éducation de la part du gouvernement tarde à faire changer les choses malheureusement.

On as-tu parlé des mariages, et autres faits sur la famille et les relations hommes-femmes? Oui, c’est le mariage arrangé qui domine. Et personne en a honte. On nous raconte souvent l’histoire. La plus percutante est l’histoire de Ussein, notre guide de chameaux. Il a été marié à l’âge de 9 ans à une fillette de 7 ans. les familles s’étaient mutuellement choisies. Ussein a aujourd’hui 30 ans, 5 enfants, et il a déjà choisi le futur mari de sa fille. “It’s the rule”, dit-il. Le système de dot, la femme à la maison, la fille impure est jetée à la rue si elle couche avant le mariage… On est loin de se battre pour l’équité salariale.

On l’as-tu dis qu’ici, c’est la loi de la jungle? Une réalité complètement à l’opposée de la nôtre. On est au pays où il y a le plus de monde au km carré sur la planète. À l’opposé, avec la grosseur de pays qu’on a on est surement pas très loin du plus petit nombre au km carré. Donc les gens qui poussent et qui s’affolent, qui s’ignorent, qui se pietinent, qui se rentrent dedans, on ne connait pas chez nous. Il n’y aucun système de bulle ou d’espace vital ici. Le métro de Montréal en heure de pointe n’arrive pas à la cheville du train le moins achalandé de l’Inde. On ne comprend toutefois pas pourquoi les gens s’affolent autant quand le train arrive, à un point de rentrer par les fenêtres en rampant pour avoir un siège…siège qui est numéroté, qui m’appartient probablement, et que je compte bien récupérer à mon arrivée. On réalise donc qu’ici, c’est chacun pour soi. Le plus fort l’emporte.

À ce propos… On as-tu assez parlé du train? Oui, ça je crois qu’on a fait le tour. Par contre, je pense qu’il faut réitérer. Un système de train encore plus chaotique que la ville de Port-Au-Prince. Ce n’est pas un train qui se rend à telle ville à telle heure, telle journée de la semaine. C’est 157 trains qui passent par 49 villes, les 8 journées de la semaine, 27h sur 24h. Ça fait pas de sens ce que je dis hein? Et bien le train non plus. Mais au final, on réussit assez bien. On est surpris de voir à quel point ils sont nombreux à se déplacer dans ce pays. En fait, ils sont nombreux, point. Les trains sont toujours pleins, et ce plusieurs jours voire semaines à l’avance. On a voyagé la plupart du temps en “waitlist”, soit des billets en attente que d’autres annulent, pour finalement toujours avoir une place. À 2 reprises nous avions opté JP et moi pour du “waitlist” sans savoir deux heures avant notre départ si on avait une place à bord. C’est assez stressant. On a fait tout nos transports de nuit en classe sleeper, soit la classe des pauvres. On se disait que c’était ça, le train de l’inde avant de découvrir la classe 3A. La 3e classe mais wow! Un monde de différence! Les wagons propres, les gens respectueux, gentils, éduqués, ça ne sent pas le pipi en permanence, pas de souris et de rats, les couvertures et oreillers fournis… Il a fallu qu’on constate à notre tout dernier train en Inde que ça vait le coup parfois de payer 3x le prix pour un peu de confort… Soit 10$ peut-être au lieu de 3$…

On l’as-tu dis qu’il y a 22 langues officielles? Et le plus fascinant de cela est d’observer 2 indiens étrangers se parler et négocier en anglais (avec un accent punjabi bien prononcé bien sûr) car il y a beaucoup de chance qu’ils ne parlent pas la même langue, même si le Hindi prédomine.

On as-tu parlé des castes et des classes sociales? Certainement pas. Beaucoup trop compliqué.

On as-tu dit qu’en Inde, tous les moyens sont bons pour faire de l’argent? L’offre de service est variée. On se fait constamment offrir massage, bijoux, pachmina, opium, lecture des lignes de la main… Et le summum: récurage d’oreilles. Le petite monsieur s’approche avec ses Q-tips et un petit carnet à la main pour t’offrir de te laver les oreilles comme ça en public. Il brandit son cahier à titre de preuve de son bon travail qui comporte des “reviews” et des photos de touristes qui se font laver les oreilles…

On pourrait continuer comme ça pendant longtemps… Les urinoirs en pleine rue à ciel ouvert, donc dégageant une odeur persisitante de pipi partout, les milliers d’enfants pauvres et sales qui maîtrisent l’art de la négociation et de la manipulation mieux que Messmer, les femmes les plus coquettes qui rottent TRÈS fort et qui crachent brun n’importe où, les lourdes choses transportées sur les têtes… On a même vu un homme transporter 4 tabourets de bar sur sa tête une fois, sans les mains. Du Tetris à son meilleur. Les vaches qui tirent des charettes comme au moyen âge en pleine ville, les regards qui nous fixent à l’infini,  les 40 personnes débordant d’une seule voiture, l’absence total de politesse telle qu’un simple thank you, please ou sorry… Même quand tu te fais vomir dessus (…)

Un dépaysement total et constant.

Notre mot pour résumer l’Inde: fascinant. Un pays ultra complexe qui est facilement jugé par son extrêmisme dans tout. Je me suis acheté un livre qui s’intitule “Being Indian”. On va tenter de comprendre ce peuple, ses réalités et ses enjeux. Un travail d’une vie!

Prochain billet: Le Népal en 13 jours

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