le Népal, petit pays coincé entre les 2 géants qui sont l’Inde et la Chine, ne faisait pas partie de notre itinéraire au départ. Nous avons écourté notre voyage en Inde pour intégrer ce mystique pays et y passer un (trop court) séjour de 13 jours. Pas de guide de voyage en main, ni aucune attente précise si ce n’est que l’Everest s’y trouve, on s’y rend un peu à l’aveuglette. Tout comme les autres pays d’Asie que nous avons fait un peu par hasard et sans attentes dans le passé, le Nepal nous a grandement supris… C’est une façon un peu trop douce et formelle pour exprimer à quel point au Népal, on CAPOTE! Mais vraiment. Pas un petit capote, un gros CAPOTE! Une merveille, le numéro 1 du voyage 2015 même s’il n’est pas encore terminé, un paradis, un rêve, le plus beaux des feelings euphoriques, le trop plein d’émotion, la splendeur, la magie, les yeux qui brillent, les confetis, les trompettes, les castagnettes, aweye-donc.
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Nos premiers coups de coeur au Népal commencent ici. Les villages déserts, les espaces verts, les montagnes et vallées, le calme, l’air frais, et un peu de chaleur humaine… Ça nous manquait. Et ça ne fait que commencer.
Notre coup de coeur no1: les gens. C’est le peuple le plus gentil, chaleureux, souriant, aimant, honnête que nous avons eu la chance de cotoyer. On est débarqué de l’Inde avec les crocs sortis, on a vite fait de les remballer.
Notre coup de coeur no2: les montagnes. Jamais on aurait pensé qu’une montagne nous fasse cet effet. Une montagne. Une butte de terre. Mais quand on parle des plus hauts sommets du monde, aux multiples pics recouverts de neige sur lequel le soleil levant reflète ses rayons, c’est l’amour instantanné.
Notre coups de coeur no3: La bouffe. Et oui! Comme partout ailleurs, on est fan de la bouffe! On se rend compte que la bouffe prend une part importante dans nos voyages. Ici, la bouffe, c’est un hybride entre de l’indien et du chinois. C’est les momos du Tibet, le chopsuey, le chowmein, les currys épicés, les thali et le dahl à volonté. Les meilleurs vegi momos du monde sont ici, dans ces assiettes:
Notre coup de coeur no4: les gens. C’est le peuple le plus gentil, chaleureux, souriant, aimant, honnête que nous avons eu la chance de cotoyer. Hum, c’est déjà dit cela, n’est-ce pas? Ça vaut la peine de répéter. Et en plus, ils sont si beaux! Les Népalaises sont maintenant au premier rang des plus belles femmes d’Asie, devançant les Thaïlandaises et les Balinaises qui occupaient les premières places de notre palmarès maison.
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Lumbini
Cette petite ville, ou plutôt, ce minuscule village à peine peuplé, est en fait l’endroit de prédilection de tous les bouddhistes de la terre car c’est ici, à Lumbini, que le grand Gautama Buddha est né. Buddha, le grand maître. Cet endroit situé tout près de la frontière indienne attire les moines de partout venus prier, méditer, chanter sur les lieu du grand saint. On retrouve la pierre où Buddha est né ainsi que les vestiges de ce qui lui servait d’habitation. Plusieurs pays ont établi sur le vaste territoire des monastères propres à leur culture. On les a tous pris en photo, juste pour vous fidèles lecteurs:
On se dirige finalement au fameux temple érigé en l’honneur du lieu de naissance de Buddha. Les vrais s’y rendent pour prier et méditer.
Dans notre cas, on est bien content d’avoir pu mettre les pieds au même endroit que Buddha mais secrètement, ma plus grande stupéfaction fut les fameux “prayer flags”. Je crois avoir pris plus de photos de ces drapeaux qui remplissent le site que de photo du Taj Mahal. Que voulez-vous, chacun son truc. Moi, c’est les drapeaux multicolores:
Pokhara
Poka-quoi? Jamais entendu parler. Bien à partir de maintenant, vous rêvez tous de vous rendre à Pokhara au Népal une fois dans votre vie. Un bus de 8 heures aux vues sublimes nous amène dans les vallées au pied de la chaîne de l’Himalaya, dans le secteur de la célèbre montagne Annapurna. Les trekeux connaissent. C’est ici, le paradis. On l’a trouvé!
L’artère principale de Pokhara est bourrées de boutiques de tout genre, petits restos, bar, café… Il est possible de se perdre et s’oublier ici pour plusieurs jours. Ce que nous avons fait. Nous sommes tombé un peu par hasard sur un homme trop (vraiment, trop!) gentil qui nous a hébergé durant notre séjour. Lorsqu’il nous donne notre chambre, il nous offre le choix entre 2. Elles sont pareils, dit-il. Mais de celle-là, vous pouvez voir l’Himalaya au lever du soleil… À même votre chambre. Hum, choix difficile! En effet, à 6am le lendemain on était les deux agenouillés dans notre lit comme des enfants, le nez collé à la fenêtre, à admirer le spectacle:
C’est alors qu’on a réalisé que les pics enneigés, c’est vraiment une merveille du monde. Un cadeau de notre chère terre, un spectacle grandiose qu’elle nous offre chaque jour. Elles sont toujours là les montagnes, elles ne bougent pas. Elles sont toujours magnifiquement belles. C’est rare qu’on a ressenti autant d’émotions devant un paysage. C’est pourquoi on s’est levé avec le soleil chaque matin pour les observer. Même lors d’une journée nuageuse, on était en extase devant cette splendeur:
Et devant les milliers de chinois qui se poussent pour prendre leur 1457529 photos du même pic, du même angle, dans la même minute:
Mais faut faire vite car dès 10h, 11h, plus de montagnes. Les nuages et le smog font faire l’accollade aux pics pour le restant de la journée.
On fait notre activité préférée de tout voyage et on enfourche notre petite zézette à moteur pour faire notre tournée des lieux.
On visite plusieurs monastères grandioses qui surplombe la ville:
On visite aussi un monastère situé dans un village de réfugiés tibétains. JP s’amuse avec les petits moineaux (un mini moine?) :
On sent qu’on est ailleurs. On se croierait au Tibet, dans des communautés parfaites de gens parfaits qui ont des discours parfaits de paix et d’amour sur la vie…
Edit
On est rempli d’admiration pour ces centaines d’enfants qui vivent ici et se dédient entièrement à leur culture, tentant de garder le peu de ce qui leur reste de tradition tibétaine. L’histoire de l’emprise du Tibet par la Chine est bien intéressante et bouleversante. Un documentaire à voir sur Netflix: “10 questions to the Dalai Lama”. Lâchez Tintin au Tibet et visionnez svp.
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Dans le coin, l’activité chouchou est bien sûr le trekking dans la région de Annapurna suivi de très près par le paragliding. Vous savez l’espèce de sport de mongoles accrochés à un cerf-volant qui se dandinent à travers les montagnes avec leur bout de tissu, pour attérir, un moment donné, quelque part, après avoir fait des pirouettes pour descendre? JP, ça lui tente. Je dis OK. Mais à chaque jour je repousse car j’ai vraiment, vraiment peur. Je dis même à JP la veille qu’on a le droit de se payer un bon repas cher car ce sera le dernier. Je suis persuadée que je vais tomber, que c’est la fin. Le matin du 19 mars (bonne fête papa), on se dirige vers Sarangkot, la montagne d’où on va courir et se “pitcher” dans le vide… Avec notre cerf-volant bien sûr. Ayaye. J’ai une larme qui coule en permanence le long de ma joue de nervosité. Je deviens “moumoune” en vieillissant et je croyais que c’était une belle façon de vaincre mes peurs… Alors on part. JP, tout excité, GoPro en main pour respecter son titre de Touriste Parfait, est le premier à filer. Je le vois se mettre à courir avec son instructeur collé en cuillière derrière et hop, ils volent. Ma larme continue de couler. Mes jambes sont molles. Je respire comme une femme en accouchement. Et go, mon instructeur me dit de courir, c’est le temps d’aller voler avec les oiseaux. Ce qui était la portion la plus magique selon moi. Les grands faucons qui fendent le vent avec leurs grandes ailes et qui planent sous nos pieds. SOUS nos pieds. Un feeling incroyable. Mais ma larme est toujours là. J’admire les montagnes de l’Himalaya qui se dressent devant moi, mais en demandant à chaque seconde à l’instructeur si je ne vais pas tomber. Une vraie nouille, pauvre garçon. Pour redescendre, nos instructeurs nous disent qu’on va avoir “some fun” et on fait les vrilles. Difficile à décrire mais le feeling, c’est 57 000 fois un manège à la ronde, une pression énorme sur la poitrine et la tête qui te spin dans tous les sens. Y’a rien qui peut être comparable. Peut-être que ceux qui ont fait un saut en parachute dirait que ça ressemble? Je ne sais pas. Mais c’était le plus intense et extrême des feelings qu’on a ressenti. JP a pris beaucoup de photo/vidéo avec son gadget:
Encore quelques autres?
Avec les montagnes?
Et finalement, pour prouver qui j’y étais:
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Avant de se diriger à Kathmandu, la grande capitale, un dernier petit détour à la montagne pour admirer le spectacle, avec le soleil cette fois:
Et c’est là, qu’on a rencontré la copine du Touriste Parfait, la Touriste Parfaite qui porte fièrement le bas dans la gougoune:
On quitte Pokhara très tristement. En fait, je n’ai pas souvenir d’un endroit dans tous nos voyages qui nous a fait autant vibrer. Sérieusement. On ne veut pas quitter. Près d’une semaine ici à seulement regarder les montagnes avec stupéfaction n’était pas assez.
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Kathmandu
Arrivés à Kathmandu, voici l’air qu’on fait, croqué sur le vif:
Un peu désillusionnés de notre paradis précédent, on boude. On dédie notre première journée à la ville bruyante et grouillante à du boudage. On croit avoir trouvé un endroit sur terre où le traffic est plus désagréable que Delhi. Come on Kathmandu, tu peux faire mieux que ça! Dans la tête des gens de par chez-nous, ton nom sonne l’exotisme, l’éloignement, la magie des montagnes… Rends-toi justice chère ville, fais un effort!
Mais Kathmandu, le siège de départ pour les alpinistes venus conquérir l’Everest, est pleine de charme si on s’éloigne du centre touristique de Thamel.
D’abord, une excursion à la montagne de Nagarkot nous le prouvera. Un exténuant trekking de 2 jours nous offrira des photos sublimes de vallées, des paysants, des montagnes… Le calme, la fraîcheur et la paix, au dessus des nuages:
Ensuite, une balade dans la vieille cité et une tournée des différents attraits toutistiques nous en apprendra plus sur la culture de ce pays méconnu.
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Le Nepal a un petit je-ne-sais-quoi qui nous rappelle le Laos, notre petit favori de l’Asie du Sud-Est. Des campagnes et des campagnes à perte de vue, des petits villages reculés perdus dans les hautes montagnes au dessus des nuages, peuplés de gens qui n’ont rien et qui pourtant, ne cessent de sourire. Namaste par-ci, Namaste par-là. Si on pouvait faire un gros calin à chacun d’eux on le ferait. Difficile par contre lorsqu’ils ont cela sur le dos:
Héhé 🙂
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Vous l’aurez deviné, on quitte le Népal le coeur gros. On se console rapidement car c’est l’heure d’aller rejoindre nos nomades préférés, Christian et Charline, au Myanmar!! Et c’est reparti, le voyage à 4!
Prochain billet: Le Myanmar, ou le pays qui réussi à combiner des lettres pour former des mots imprononçables…
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