Au dernier billet, nous disions tristement Au Revoir à nos amis pour poursuivre notre aventure en duo. Deux autres belles semaines à découvrir le fabuleux pays des Philippines nous attendent.
Maintenant qu’il ne reste que nous 2 et qu’on est un peu mazo, on choisi de poursuivre notre route au pays des mille et une îles par la terre et l’eau question de découvrir le monde et d’économiser sur les vols internes plutôt chers. On opte donc pour l’option compliquée et cheap. Constat: À ne pas faire aux Philippines! Les transports sont chaotiques comme on le prétend. Notre prochaine destination est Puerto Galera, au nord de Mindoro. Mindoro qui est une île au sud de Luzon, Luzon qui est l’île où se trouve Manille. Mindoro se trouve au nord de Coron, Coron qui est au nord de Palawan où nous avons plongé dans les épaves, Coron et Palawan sont les 2 archipels d’îles que nous avons fait avec les copains. Ouf! Compliquées les Philippines et ses 7000 îles n’est-ce pas? Same same pour les transports. On débute par une croisière de 5 heures à la noirceur au milieu de l’océan suivie d’une mini-van qui doit nous déposer à destination 4 heures plus loin. Dit-on. Cette route prendra le double du temps, 2 changements de mini-van, 1 jeepney, 1 tricycle… et plusieurs, plusieurs stops en route. Découragés et épuisés, on a bien hâte de profiter de cette petite ville de Puerto Galera en bordure de mer pour y faire de la plongée, considérée comme une des plus belle du monde par l’unique biodiversité marine.
Puerta Galera

Puerto Galera, située à seulement 3 heures de Manille, est bien populaire auprès des Manileños et Manileñas pour leur petite escapade du weekend. La ville est séparée en 2 sections: à l’est on accède à Sabang, le coin supposément plus touristique où se trouve la plongée, le port, les petits restos et les guesthouses à bon prix. À l’ouest, les plages de White Beach, Aninuan et Talipanan s’alignent sur la côte. Ici, que des resorts avec cocotiers et margaritas.
Puisqu’on est mazo vous vous rappelez, on opte pour la grouillante section de Sabang. Sabang en un mot? Ark. Ou en 5 mots: Je vomis par les yeux. Terrible n’est-ce pas de parler ainsi d’un endroit tandis que tout le reste, tout ce qu’on a vu et fait aux Philippines était magique et exceptionnel. Rares sont les fois qu’on a été si négatif et drastique vis-à-vis un endroit. Même si tout n’est pas toujours parfait, on fait preuve d’ouverture d’esprit et de tolérance, on essaie de comprendre plutôt que de juger, on agit en bons petits backpackers respectueux et ouverts. Hélas, pas ici à Sabang. Je juge, et JP juge, et on jugera encore et encore l’endroit. Juste pour le suspense j’ai envie de ne pas vous dire tout de suite ce qui nous a tant dégouté. Je commencerai donc par décrire notre journée parfaite à explorer les belles plages du côté ouest, à bord de notre mobilette habituelle, en passant par les superbes côtes, suivi d’une bonne grosse pizza et d’un apéro au coucher de soleil.

On est tellement démotivé par Sabang qu’on se sauve rapidement et on laisse volontairement tomber la plongée sous-marine. Notre prochaine destination sera surement plus agréable et on a bien hâte d’y être.
Donsol

C’est ici à Donsol qu’on retrouve le sourire. En fait, beaucoup plus que ça même. JP confie que c’est ici qu’on fera son activité no1 de toutes, tout pays confondu. Je suis entièrement d’accord. Juste pour le suspense, j’ai envie de ne pas vous dire ce qu’on a fait. Je devrais arrêter de faire ça, car vous ne voudrez plus me lire. Ça tombe bien parce que c’est le dernier billet. Donsol est un petit village peu développé et assez rudimentaire malgré la présence de quelques resorts luxieux. On passera un séjour extraordinaire dans un de ces resorts de backpackers en bord de mer avec piscine, parasols, dortoir ultra-propre avec douche (yes!), plein de beaux chiens, coucher de soleil, resto-bar, Happy Hour (!)… Ne riez pas mais notre nouveau drink préféré est le Tequila Sunrise! C’est donc ici qu’on va se poser quelques jours pour relaxer et profiter des installations à un rythme aussi lent que possible question d’apprécier nos derniers instants en voyage.

Et on fera, bien sûr, notre activité chouchou dont je vous parlais plus tôt…. Les fireflies!! La rivière qui traverse la ville est bourrée de bateaux qui n’attendent que la tombée de la nuit pour t’amener en balade à admirer les milliers de lucioles qui allument les mangroves et cocotiers. Une expérience hors du commun! Les arbres s’illuminent et on se croierait Noël. Les lucioles de Donsol ont même la faculté de synchroniser leur lumière dans leur bedon. Faut le faire!! On capote. Attendez, j’ai une photo:

Mais celle-ci est encore meilleure:

Nager avec les requins-baleines après ça n’avait plus rien d’excitant. Valser avec ces grosses bêtes de 9m de long qui zigzagent dans les vagues, les voir ouvrir leur grande bouche pour attraper du plancton, les suivre pendant de longues longues minutes à en perdre le bateau de vue. Nager au dessus de leur grosse tête et réaliser qu’on fait à peine 1/10 de leur taille, aperçevoir un bébé de juste (juste…) 2m de long se perdre à travers nos palmes et tourner sur lui-même pour nous saluer, le suivre durant très, très longtemps, lui donner un nom, vouloir l’adopter… Replonger hors du bateau à chaque 2 minutes pour retourner patauger avec ses gigantesques cousins, se faire aller la GoPro, tenter la selfie ‘Willy and me’ sans succès, garder le rythme de naviguation de cette bête en se torturant les quadriceps et les épaules à chaque fois, avoir l’impression de se transformer tranquillement en sirène… Je recommande nettement les mouches à feu.



Vous devinerez que les requins-baleines, et non les fouttus lucioles, fut notre activité coup de coeur. C’est tout simplement magique! Tellement qu’on y retournera le lendemain, et qu’il en a fallu de peu pour qu’on y retourne une 3e fois. Un peu plus sur le requin-baleine: le Rhincodon typus, de son petit nom, est un poisson au même titre que les requins, mais est inoffensif pour l’humain et se nourrit de plancton, petits crustacés et mini poissons, comme la baleine. Il peut mesurer jusqu’à 20m de long, quoi que principalement ils font entre 4 et 14m, et atteindre 34 tonnes. Il nage à une vitesse maximale de 5 miles à l’heure et il est LE plus grand poisson de la planète! Il est gros comme ça se peut pas et à l’air un peu nono. Comme JP:

Dans le baie de Donsol, les requins-baleines viennent se nourrir et se reproduire de janvier à mai. Contrairement aux rumeurs, ils ne sont pas nourris et attirés ici pour divertir les touristes. Ils sont simplement là, dans la baie, pour se nourrir des richesses de la mer. Et chaque année en saison, le petit village rustique de Donsol attire des milliers de voyageurs. Les règles sont simples: grimper à bord du bateau avec d’autres touristes excités et attendre le signal du guide. Aggripé sur le mat comme un petit singe, un spotteur a la tâche de “spotter” les mastodontes dans l’eau (les radars seraient beaucoup trop pratiques…) et en avertir le guide et le capitaine du bateau. Le guide nous criera alors “Get ready!”, ce qui est le signal pour “enfile tes palmes et ton masques en moins d’un quart de seconde si possible car on saute à l’eau dans une demi seconde”. Le capitaine aligne sa barque près du poisson, et nous, les hommes grenouillent, sautons du bateau encore en mouvement et on file vers la bête. Le guide nous dit “Look down!”. Et c’est là qu’on se transforme en sirène. La bête fonce sur nous, gracieusement à peine à 2, 3m sous l’eau, nous filent sous les pieds, et on se met à nager. Je ne pensais jamais pouvoir nager aussi vite. Je crois qu’on a découvert notre côté mammifère marin ce jour-là. Ça se passait entre nous et le monstre, volant au dessus du poisson 6 fois notre largeur, à palmer et palmer et palmer… Jusqu’à ce que celui-ci disparaisse sous les profondeurs marines. Et qu’on recommence ce manège pendant 3 heures. Une expérience unique.



On quitte Donsol pour une dernière nuit à Legazpi, la ville principale de la région d’où partent les transports. On découvre une petite ville bien charmante et bien jolie grâce au volcan à la forme parfaite qui habille le paysage. Ce volcan qui est en activité constante est une attraction dans la région. On l’admire entre autre pour sa forme conique parfaite:

Manille

À Manille, on a la chance de rester chez Simon, un ami et collège de ma chère amie Karine, qui est ici pour quelques mois pour un contrat de travail. Simon est venu nous visiter au camping de Palawan il y a 2 semaines et c’est maintenant à notre tour de le visiter. On est reçu comme des VIPs dans sa somptueuse suite d’hôtel où on débarque comme 2 vagabonds qui ne cadrent pas du tout dans le décor. On passera un super séjour chez Simon et on le remercie de nous avoir offert un lit, une douche chaude, une machine à laver, de l’air climatisée, du bon rhum et de la place dans sa valises héhé 🙂 On se revoit à Montréal l’ami!
On planifie notre arrivée dans la grande capitale pour l’événement du siècle, the fight of this generation, le combat tant attendu depuis 5 ans: Manny Pacquiao le Philippino qui affrontera l’Américain Floyd ‘Money’ Mayweather à la boxe. Ici, c’est la folie. Non seulement les Philippinos sont fans finis du boxeur, ce dernier est un vrai emblême national : acteur, chanteur, membre du congrès, humanitaire au grand coeur qui fait don de sa richesse à son peuple, il est admiré et admirable. Contrairement à Mayweather qui se vante d’avoir des billets de 100$ dans son mouthpiece pour la somme totale de 25 000$. J’ai l’air de savoir de quoi je parle mais avant le 2 mai, je n’avais aucune idée de qui était qui, même que je ne savais pas que la boxe existait. J’exagère. Reste qu’on souhaite bien sûr la victoire au ‘bon gars’. Le combat aura lieu le 2 mai en soirée à Vegas, ce qui pour nous sera le 3 mai au petit matin. Les bars sont pleins à craquer, donc Suzy la Philippinotte et amie de Simon nous réserve des sièges avec petit dej inclus dans une grande salle bondée de fans Philippinos. La tension est à son comble. Dès les premiers rounds, on peut sentir que ce combat sera serré. Deux très bons boxeurs s’affrontent, la foule de Vegas est en délire et supporte le Philippino, on est à Manille, les fesses sur le bord de notre chaise (JP debout à gigotter as always), les mains en prière, les yeux écarquillés concentrés sur le match jusqu’au round 6….Boom! Panne d’électricité. Orages violents. QUOI? NON!! Tout mais pas ça, et surtout pas maintenant!! Il faut bien être au pays des typhons pour que ça arrive… Bref, jusqu’au round 9, une salle bondée avait l’allure d’une cage à poules affollées. Au final, l’Américain l’emporte et le petit Philippino questionnera sa défaite.
Nord de Luzon: Banaue et Batad

Pour nos derniers jours aux Philippines, on explore les fameuses rizières du nord de Luzon. Selon les guides, les terrasses de riz Ifugao sont un incontournable du pays. Il s’agit en fait de plantation de riz en terrasses de différents niveaux construites il y a plus de 2000 ans. Des constructions uniques et un système d’irrigation ingénieux pour l’époque et les outils disponibles. Notre passage au nord se résume à: rizières, trekking, montagnes, riz, nature, trekking, villages, riz, trekking. La version plus courte est : Riz, trekking.


Pour se rendre à Batad, le spot “WOW” des rizières Ifugao, on grimpe, à bord… correction, sur le toit, d’un jeepney. Enfin!! On zigzag dans les montagnes sur le top du jeepney comme j’en rêve depuis… le début de l’Asie! J’enviais les sacs de riz. Maintenant nous y sommes, mais pas dans les routes les plus sécuritaires… c’est stressant et épeurant de frôler les ravins ainsi! Les vues nous font vite oublier notre peur:


La route ne se rend pas à Batad, ce petit village reculé à flan de montagne alors il faut porsuivre à pied! un autre trekking nous attend! 4 trekkings en 3 jours, ça fait bien descendre le junk food accumulé!

Batad et les rizières Ifugao en photo:


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Les Philippines en bref

Après 1 mois ici, on peut dire que…
– Il y a tellement à découvrir qu’un voyage aux Philippines n’est pas assez! Ce pays est nettement dans notre top des plus beaux endroits visités! Ce qui me fait penser qu’il n’y a pas beaucoup de pays au bas de notre palmarès… Ils sont tous bien entassés au top on dirait. Mais bon, les Philippines est dans les tops de notre top!
– C’est le premier pays qu’on remarque autant de tourisme interne. Beaucoup de touristes rencontrés sur nos routes sont des Philippinos de Manille ou d’ailleurs, en exploration, eux aussi, de leur fabuleuses mille et une îles. Ils sont aussi tous vraiment gentils et accueillants. Ils sont bien fiers de nous avoir, touristes, chez eux et nous remercient souvent d’y être. Un peuple bien agréable à visiter! Ils ont aussi tous un cousin à Vancouver… Ou ailleurs au Canada. Sérieusement, 4 personnes sur 5 à qui nous avons parlé disait avoir des “relatives” au Canada.
– Les Philippines est un pays qui semble bien développé économiquement. Manille, ville qu’on imagine assez simple et typique d’Asie, doit faire 10 fois Montréal. Beaucoup d’entreprises américaines ou européennes établissent des départements ici comme des centre d’appels ce qui crée de bond emplois avec des très bons salaires pour les Philippinos. On pense que la forte présence américaine durant plusieurs décennies a aidé au développement. Inévitablement. Par contre la présence américaine a, malheureusement, influencé d’autres volets de la vie aux Philippines…
– Les Philippinos mangent mal! Oh lala! La gastronomie ici est un mélange de burger et hot-dog à l’américaine et de plats typiques de fritures et de riz. Poulet frit, gras de porc frit, intestins grillés, poissons frits… Les Philippinos n’aiment pas les légumes et ne s’en cachent pas. Il est difficile de bien manger ici et être végétarien, c’est pratiquement impossible. Moi-même qui suivait une diète végé depuis 4 mois j’ai du abandonner ici car même dans les rares plats de “vegetables”, ils y cachent de la viande… On n’a jamais mangé autant de junk qu’aux Philippines et on le sent dans notre corps. Plus lourds, plus faibles, plus fatigués… Plus dodus aussi peut-être? Bref, ceux qui me connaissent savent que mon alimentation est une priorité et là, j’en ai vraiment marre de la pizza!! Ok, une dernière avant de rentrer… 😀
– Une autre influence très (trop) américaine: la musique. Déjà les Philippinos sont reconnus comme un peuple qui trip musique avec les milliers de shops à karaoke. Mais l’influence musicale américaine s’est figée dans les années 80, 90. Careless whisper de George Michael, Phil Collins Against all odds, the Foreigners, Elton John, Air Supply et “I’m all out of love, I’m so lost without yoooou” voyez le genre, font parties des playlists de tous, et de tout âge. Une gang d’adolescente en pleine campagne, à puiser l’eau d’une source avec leur petit beatbox à écouter du Phil Collins et chanter à tue-tête. Pas du Rihanna, du Phil Collins: “OH! Think twice, it’s just another day for you and me in paraaaadise”.
– Le bon côté par contre est que pratiquement tous parlent anglais. Même dans les campagnes, et toutes les générations. C’est donc assez facile de communiquer et de s’y retrouver. Suzy la Philipinotte nous expliquait qu’ils reçoivent l’éducation des mathématiques, sciences et toutes autres matières en anglais. Sauf les matières liées aux Philippines même. Donc l’anglais est omniprésent dès le jeune âge.
– Les Philippines est un des pays les plus facile à voyager qu’on a fait… Sauf sur un point. Les transports. On l’a assez dit, nul besoin de réitérer. Le moyen le plus typique et local de voyager est dans un super jeepney, comme la photo ci-dessus, qui sont très “badass” comme dit JP et souvent décoré de façon extravagante au goût de son propriétaire. Le tricycle est aussi charmant! Non, il ne s’agit pas d’un vélo à 3 roues mais plutôt d’une espèce de carriole accrochée à une moto. Une version Philippinotte du tuktuk d’ailleurs!
– Et finalement, ce qui nous a dégouté à Puerto Galera… La prostitution. La prostitution, et souvent la prostitution infantile, est un problème majeur ici. Déjà, partout ailleurs aux Philippines, il est commun de voir des couples d’hommes blancs et jeunes Philipinottes. Jusque là, ça va. L’amour n’a pas d’âge ni de couleur à ce qu’on dit. Mais là, à Puerto Galera, ça atteint un autre niveau. Les vieux, très vieux blancs avec de jolies petites filles d’à peine 20 ans se baladent main dans la main. On était le seul couple “normal” qu’on ait vu (désolée du jugement, on vous avait averti). L’endroit est malheureusement reconnu pour ça. Les hommes vont dans les multiples bars/tavernes typiques américains où ils s’enfilent bières, cigarettes et burgers et attendent qu’une jolie collégienne Philipp*te vienne leur faire la cour. À ce qu’on dit, elles sont parfois même mineures et vont offrir leur corps en échange d’argent pour payer leurs études. C’est vraiment triste. C’est pour cela qu’on a détesté Puerto Galera. On avait tout simplement pas notre place là-bas.
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Non seulement c’est la fin des Philippines mais c’est aussi la fin d’un autre fabuleux, extraordinaire, déroutant, voyage de 4 mois. Sri Lanka, Inde, Népal, Myanmar, Philippines. Un autre beau parcours à découvrir, visiter, explorer, magasiner, se déplacer, nager, marcher, relaxer, respirer, s’étirer, être stimulé, être contrarié… par moment se laver à la mitaine, au bucket ou à l’eau de source, faire pipi en squat, se déplacer en tricycle, en rickshaw, en tuktuk, en jeepney, en vélo, en taxi, en moto, en mini-van, en bus, et très très souvent à pied. En gougoune principalement. Bien manger, trop manger, mal manger, ne pas manger, régurgiter son manger. Avoir des bobos aux pieds, aux jambes, au ventre, à la tête, au dos… Voir des paysages uniques de montagnes, vallées, chutes, plages, villes, rizières, plaines, lagons, îles, monastères, rivières, temples, plantation de thé, jungle… Voir des éléphants, singes, oiseaux colorés de toutes sortes, cochons, vaches, buffles, chèvres, poules, lézards, poissons, méduses, serpent de mer, tortues, crustacés, papillons, les fameuses mouches à feu et beaucoup de mosquitos, requins-baleines, chats, beaucoup beaucoup de chiens errants et même, en adopter un durant un bref moment… Lipton, tu resteras mon coup de coeur no1 de ce voyage. Et que dire des déplacements, si ce n’est que cette aventure aura nécessité 15 avions, 26 autobus, 11 trains, 6 bateaux et une bonne cinquantaine de mini-van, jeep, jeepney, tricycle, tuktuk ensemble. On va trouver ça bien ordinaire se déplacer en voiture et en vélo à Montréal…
JP se dirige vers Rome pour une “escale” d’une semaine où il pourra, à son grand bonheur, déguster de vrais bons cafés, manger de la pizza et des pastas et enfin mettre les pieds en Europe pour plus de 12 heures! Il attérit à Montréal le 15 mai! Quant à moi, je retourne en Inde comme prévu pour suivre ma formation de yoga de 4 semaines dans un Ashram de Rishikesh. De retour le 8 juin!
À bientôt, familles et amis!!!
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