top of page

Thailande part 3: les îles de la côte ouest

Bon, débutons avec le plus triste, Marie nous a quitté ici. Un petit mot en sa mémoire, à titre de partner temporaire de voyage. Merci MMV d’être venue : – Découvrir un superbe pays avec nous – Humer les odeurs nauséabondes de cedit pays – Manger des pad-thais qui goûtent différent chaque fois -Ou du muesli/fruits/yogourt douteux – Faire de la plongée dans des conditions horribles (pour les moins vites, ici il y a sarcasme) – Communiquer avec moi sous l’eau aussi facilement que si on pouvait parler – Dévaliser chaque 7eleven qu’on croise – Admirer Jp faire rire aux éclats les p’tites Thaï juste en disant “sawadee kaaaa” – Te faire bouffer par les mosquitos et te faire saluer par les geckos – Sacrer après les tuktuks et scooters – Ou entendre Jp sacrer en arabe durant un massage Thaï – Avoir l’impression de casser en deux durant ce massage – Faire les milles et un caprices d’un enfant thaï dans la piscine – Magasiner en mongole avec moi, et acheter des chandails trop petits pour ton chum – Partager ta richesse avec notre VP finance pour la gestion du fond commun – Boire de la bière à toute heure du jour, et se cogner les palettes – Boire dans le fucking big bucket – Admirer Tanguy tituber mais toujours rester debout. T’es notre héro Tanguy!! – Cumuler un receuil de quotes cochonnes – Contempler des vagins acrobathes à l’oeuvre – Courir dans du pipi de Chinatown pour attraper un bus local – Faire des poses avec des roches phalliques – Te faire piquer “toutes” les parties du corps par les lices de mer – Dire Sawadee Ka à titre de “merci”, et Kop Kun ka à titre de “bonjour” (au cas où tu aurais encore oublié, c’est l’inverse!) – Écouter une thaïe nous dire “Me have big pussy hihi” (désolée, fallait je la mette celle-là) – Perdre au 39/13.

Merci pour tous ces beaux moments. On espère que tu gardes d’aussi beaux souvenirs que nous.

(Parenthèses: au moment même où j’écris ce paragraphe, 3 octobre 12:30, Jp gamble. aux cartes. à l’argent. avec des locaux. dans le bateau direction Koh Lanta. Il ne connait même pas le jeu, et il est en train de les laver. Soit on se fait peter la gueule en sortant, soit ils sont fair et lui laisse le $$. J’ai une petite crainte.)

20131004-161050.jpg

Bon, retour au départ de MMV. Elle prenait l’avion le 28 septembre pour retourner à la maison. Nous? Bah on avait un visa de 15 jours, échu le 27 septembre. Donc faut “foutre le camp” au plus c… du pays, car “overstay” coûte cher. Donc on dit au revoir à MMV à l’aéroport de Surat Thani en ayant aucune idée du comment on allait sortir du pays et surtout, où? Le plus facile et le plus près, le Myanmar. La frontière la plus près de la Thaïlande est reconnue pour ce genre de “visa run” qu’ils appelent. On prend alors un petit autocar local de l’aéroport pour se rendre au centre de la ville, pour ensuite voir s’il y a des autobus qui se rendent à proximité des lignes. On se fait déposer au mauvais bus station, celui des locaux. Pas que c’est un problème, mais on a lu pas mal de mauvaises choses sur les cross à touristes dans cette station. Mais bon, le plus important est de se rendre à Ranong (ville près de la frontière) avant la fermeture des lignes à 5pm – il faut traverser aujourd’hui sinon $$$. La minivan direction Ranong prend 3-4 heures, le “big bus” 6 heures. On joue mal. On opte pour la minivan, plus cher bien sûr, et on monte dans le prochain départ, 2:30pm, en se croisant les doigts que le chauffeur pèse sur la suce. Nope. L’autobus nous débarque à Ranong, petit village de nus-pieds, au beau milieu de nul part. On est trop tard, il faut passer la nuit ici. On attrappe un taxi qui nous dit qu’il y a des “bungalows” près du port (la frontière étant la rivière). Ok, allons-y nous n’avons pas vraiment le choix. Donc cedit bungalow est grand comme votre salle de bain, ça pu horriblement, et il pleut des cordes dehors alors on y est confiné. Et le summum, la toilette ne flush pas. Pas qu’elle est brisée, non il n’y a tout simplement pas de bouton flush. Rien, nul part. Ah il y a une chaudière d’eau à côté. Voilà. Une flush manuelle parait-il. On ne se risquera pas pour un no2. Et puisqu’on est dans un petit village, pas de restos ou autres commodités, sauf notre bien-aimé 7eleven! On a donc mangé du 7eleven pour souper, en plus du diner ET du déjeuner du matin. 3 en 3. Pour ceux qui ne connaissent pas ce qu’est un 7eleven, c’est comme un Couche-Tard mais mieux – ils vendent de tout à manger, jusqu’au petits plats de riz qu’ils te font chauffer, aux sandwichs qu’ils te grillent dans le pressoir, aux cup-a-soup qui te remplissent d’eau chaude, aux burgers, aux saucisses chaudes sur bâtons, etc. Et ce, à très bas prix! Ça parait tu qu’on adooooore le 7? Donc retour au bungalow, on a dormi tout habillé, et on est reparti tel quel sans ouvrir notre backpack le lendemain. Dégueulasse je sais. Promis on s’est brossé les dents. On part donc à pied, backpack et ponchos de pluie, pour la rivière-ligne du Myanmar, en se croisant les doigts que le douanier ne sera pas trop sévère et laissera passer le retard sur le visa. On s’est fait dire par d’autres que certaines fois pour quelques jours ils laissent passer ou réduisent le coût. On essaie d’expliquer par tous les moyens possibles qu’on voulait traverser hier mais que le bus est arrivé trop tard (on a mis cela sur la faute d’un retard de bus bien évidemment) et que les douanes ferment à 5 et qu’on est arrivé à 5:25 (ça c’est vrai), mais rien à faire. Sortez le cash, 2 000 baths au gouvernement (60 dollars). On prend bord dans un petit long-tail boat typique et on traverse la rivière dans un bateau bondé de Birmans et Thaïs. On arrive de l’autre côté, on débarque pour faire “stamp in stamp out” au Myanmar. Première chose en débarquant du boat dans cette jungle à duty-free et autres passes-passes louches, un Birman aux dents sales me pointe un gun (un faux!) dessus et fait “pow” en riant de ses vieilles dents pourrites. Non mais!!!! J’en suis encore outrée… Bref… On fait ça rapido et on est de retour en terre thaïlandaise, retour au village de Ranong pour attraper le prochain bus direction Phuket. On avait drôlement hâte de voir des blancs après cette aventure! On a vu aucun touriste dans les derniers 48 heures, ce qui est plutôt rare voir impossible en Thaïlande.

20131004-222922.jpg

Phuket Phuket est une ile, mais tellement grosse et tellement près du continent qu’ils ne la considèrent plus vraiment comme une ile. D’où le fait que le Koh a été retiré de son nom. Les spots touristiques sont près des beachs, notamment Patong (connue comme un Ibiza no2). Mais les taxis ici sont vraiment, vraiment hors de prix. Donc on se dit qu’on va rester avec les locaux, dans la ville plutôt que près des plages, donc plus près du port qui nous amenera dans les autres iles, pour ainsi éviter de se ruiner en déplacement. On marche (!!!) 6 kilomètres de la station de bus, encore une fois pour ne pas payer de taxi (retour au mode “pauvre”, on s’est fait laver aux douanes). On tombe sur une superbe “Boutique” guesthouse: chambre petite mais de luxe, avec, roulement de tambour, de l’eau chaude et de l’air climatisée. 600 baths, 20$ la nuit. Ahhhhhh! Bonheur. C’est dans ces moments qu’on apprécie les toutes petites choses prisent pour acquis dans notre quotidien occidental: tourne à gauche, froid, tourne à droite, chhhaaaauuuuddd. Et la toilette, elle a une flush! On ca-po-te. On loue un scooter le lendemain pour aller voir les supposées plages de Phuket. Correctes, jolies, mais majoritairement dangereuses pour la baignade à cause des courants. Tout de même une belle journée: balade dans le traffic, un peu de beach et de Singha (bière), la map qui vole au vent, se perdre à Phuket, aller dans la mauvaise direction, vouloir rebrousser chemin et se rendre compte qu’on a un flat: la chambre à air percée. Marcher jusqu’a une shop de mécanique à scooter, réparer la machine pour 5$. Et le lendemain, direction la fabuleuse et populaire ile Koh Phi Phi.

20131004-165208.jpg
20131004-165920.jpg

Koh Phi Phi C’est à ce moment précis qu’on se dit que les mots ne sont pas assez forts pour exprimer à quel point c’est beau. On se pince, constamment. Et je vais défaire certains mythes concernant Phi Phi: Trop cher, impossible d’y rester. Trop touristique. Trop le bordel et trop bruyant à cause des partys. Faux, faux et faux. On a trouvé un bungalow modeste (pas d’eau chaude ni AC, mais propre et bien entretenu) pour 500baths. Environ 17$. Touristique? Of course, mais ça c’est la Thaïlande partout. Les partys? Oui, mais on en a pas eu connaissance vraiment. Donc c’est un “must go”. Absolument. L’ile interdit voiture et scooter, tout se fait que à pied, dans le village principal de Tonsai, ou en longtail boat pour aller aux plages un peu plus loin. Tonsai est vraiment bien, contrairement à ce que les guides de voyage disent. On fait une excursion en longtail boat d’une demie journée pour aller voir Phi Phi Ley, l’ile au sud, où se trouve la très célèbre Maya Bay, du film The Beach. Le tour inclu du snorkling, des arrêts dans d’autres baies dont la plage des singes, et le lunch. Le tout pour 400baths. 13$ grosse piasse. Ok. Juste Maya Bay vaut beaucoup plus que ça. Pour moi, comme pour plusieurs, je rêvais de voir ce petit coin de paradis d’eau turquoise-voire-blanche et de sable poussière-farine depuis le film. On avait peur d’arriver et de voir une foule de touristes comme on s’est fait dire, ce qui gâche un peu la magie, et les photos. Mais en arrivant, deux trois têtes dans l’eau et c’est tout! Vite vite on prend des photos, car 5 minutes après les bateaux sont arrivés et là c’était bondé. Je l’avoue, en voyant cette petite baie magique perdue au milieu de nul part, j’ai eu quelques larmes. De bonheur mais surtout, de stupéfaction. J’ai cherché le beau Léo partout mais en vain. Je me refaisais les scénarios du film dans ma tête: Léo a habité ici, et là derrière, c’était leur petit village. C’est là qu’il s’est assis, c’est là qu’il a embrassé la blonde de l’autre… Car oui, dans ma tête s’est arrivé pour vrai bon. Et Moby aussi était là. Du moment qu’on est embarqué dans le bateau jusqu’à ce qu’on quitte, la toune jouait en boucle dans ma tête. Svp, cliquez ici, et essayez de ne pas avoir de tremolo dans la gorge: The Beach

Photos Phi Phi:


20131004-230526.jpg

20131005-142912.jpg

20131005-143446.jpg

20131005-143538.jpg

Phi Phi (prononcé pipi by the way, h muet), nous a aussi offert du diving de première classe! Même si tout s’est bien passé à Koh Tao, j’avais une petite crainte à plonger sans Will, donc sans instructeur mais seulement un dive master qui guide sous l’eau. On a lu que, considérant qu’il y a une tonne et quart d’écoles de plongée ici, et que les prix sont tous les mêmes, il fallait choisir au feeling. On en fait 2 et, ben j’ai pas eu le “feeling” de sécurité que je recherchais. On tombe alors sur Phi Phi Diving, une école tenue par un couple de français, Bill et Brigitte. Là, on a eu le “feeling”, ou plutôt le coup de coeur. Ils sont no1 sur tripAdvisor et c’est pas pour rien. Avis à ceux qui iront, c’est avec eux que vous plongez. Point final. D’abord, même s’ils sont français ils sont super attachants (j’espère qu’ils liront ce billet, toujours de bonne guerre ces blagues entre québécois et français!). Et le gros plus, c’est qu’ils ne limitent pas le temps de plongée comme partout ailleurs, souvent limité à 30, 45 minutes (à titre d’exemple, notre plus longue dive à Koh Tao était 32 minutes). Ils ont comme une sorte de défi personnel de vouloir faire rester les plongeurs sous l’eau le plus longtemps possible, tant qu’ils ont de l’air dans la bonbonne. Résultats: Première dive: Jp 52 minutes sous l’eau, moi 61 minutes. Les garçons consument souvent plus d’air car ils ont de plus gros poumons. Ou comme Bill le dit à la blague, les femmes ont moins besoin d’oxygène, faisant allusion à la petitesse de notre cerveau :). Deuxième dive: Jp 67 minutes et moi, 80 minutes sous l’eau!!! C’est long en ta, mais tu voudrais que ça ne se termine jamais. Et que dire de la plongée ici…. Un tout autre monde auxquels on n’appartient pas, débordant d’espèces plus colorées les unes que les autres. Beaucoup plus joli que Koh Tao malheureusement, soyons honnêtes. Même si c’était magnifique de l’autre côté! Mais ici, il y a une coche de plus. On a vu 3 requins en plus!! Les mamans, ce n’est pas plus dangereux qu’un poisson rouge, j’vous jure! Ils se poussent quand ils te voient. Et aussi, le summum pour moi et mon obession, j’ai TROUVÉ NEMO!!!! Et tous les membres de sa famille! Ils se trémoussent dans les anémones rosées, pareil comme dans le film. Trop, trop mignon! Et Doris aussi était là, faisant sa rituelle “promenade en mer”. J’ai essayé de lui parler baleine mais elle avait l’air confuse. Pauvre Doris. Et que dire du grand sage, ligné blanc, bleu, jaune. J’avais l’impression de lui devoir respect, après tout ce qu’il a fait pour le petit Nemo dans l’aquarium… Bon, je délire, désolée.

Notre journée s’est terminée par une classe de yoga, sur la plage. Je suis très fière de mon Jp qui m’a accompagné de reculons mais qui a, au final, bien aimé! En plus il était bon! Ce qui nous a aidé c’est qu’on était les 2 seuls, donc le prof a vraiment pris le temps de bien expliquer et montrer les postures à Jp, et il m’a aidé à aller plus loin dans les miennes. On a vraiment eu un cours privé, sur mesure, ce qui a rendu la chose encore plus agréable. Le tout avec le bruit des vagues en arrière plan… Notre journée s’est donc résumée à : plongée, sieste de 2 heures, yoga, et bon souper. Could be worse!

On quitte avec regrets Phi Phi, car il faut continuer notre chemin. On part direction Koh Lanta. Le but est de se rendre en Malaisie, en faisant un peu de island hoping si possible. Ce l’est mais en haute saison seulement, les bateaux directs de Phi Phi à la Malaisie opèrent seulement de novembre à avril. Alors on se rapproche d’ile en ile en espérant se rendre.

Koh Lanta ne mérite malheureusement pas autant d’éloges. Les plages ne sont pas aussi belles qu’à Phi Phi, et c’est très sauvage donc pas grand chose à faire. Surtout qu’on est en basse saison et le peu de restos/shops qu’il y a ici sont 70% fermés. Mais pour ceux en quête d’authenticité thaïe, de peu de touriste, de plage (pas si belle) mais désertes, et de relaxation extrême dans des coins reculés, c’est votre spot. Ça dépend des goûts et du mood. On a tout de même loué un scooter pour faire le tour. Malgré la pluie, on s’est bien amusé plusieurs heures à essayer d’apprivoiser les singes qui peuplaient notre toit de bungalow. biscuits Oreo, cup-a-soup, bananes, noix. Ils aiment tout! Des vrais petits minis humains ces bêtes, c’est fascinant! Lanta nous a aussi offert le meilleur plat curry/coco de la planète entière. De loin notre meilleur repas en Asie. Et même, je crois n’avoir jamais gouté un plat de curry si délicieux avant. Fait intéressant sur Lanta, c’est 99% musulmans ici. S’habiller adéquatement.

Photos Lanta:


20131005-143912.jpg

20131005-143942.jpg

20131005-143924.jpg

Maintenant direction Langkawi, petite ile du nord-ouest de la Malaisie. Toujours exitant le changement de pays :)))


20131005-144352.jpg
0 vue0 commentaire

Posts récents

Voir tout
Post: Blog2_Post
bottom of page