BKK vu par MMV
Disons que j’ai un petit stress vis-à-vis le fait que ce soit moi qui rédige ce billet sur ce blog si bien rédigé par nos grands voyageurs préférés Gabbie et JP. Mais bon, je me lance! Ayant quitté Montréal le vendredi 13 septembre aux aurores, sans dormir plus qu’une heure, une trentaine d’heures de vol avec Japan Airlines (le grand luxe), j’ai pu dormir quelques heures ici et là. En arrivant à l’aéroport de BKK, toute excitée comme une enfant, je cherche parmi les petites affiches mon nom….. Euh….. Je regarde à quelques reprise, rien, niet. Je traverse l’allée de personnes qui crient des noms, taxi, hôtel, mais pas de Gabbie ni de JP… C’est alors que je me dis qu’ils sont peut-être en retard, qui sait avec le rythme de l’Asie, peut-être ont-ils été pris dans un bouchon de circulation? Je sors à l’extérieur afin de sentir l’air chaud et humide de la Thaïlande, peut-être vais-je les apercevoir? Je patiente quelques minutes, je regarde partout autour de moi… Je suis la seule qui n’a pas les yeux bridés!!! OK Marie, focus! Tu dois trouver Gabbie et JP. Je rentre à l’intérieur, attends patiemment, pourquoi suis-je si relaxe? Je suis toute seule, au bout du monde…. Bon c’est quoi déjà le nom de notre guesthouse? Je leur écris un petit courriel, pas de réponse…. Facetime ne fonctionne pas, merde je n’ai vraiment aucun moyen de les rejoindre. Pas de wifi, je fais quoi? Je patiente. Au bout de trente minutes, je décide d’aller au comptoir d’informations afin de savoir s’il y a une autre gate où ils pourraient bien m’attendre. Et je continuais à me demander: Marie, pourquoi es-tu encore si relaxe? Réveille, trouve une solution!! Le préposé m’indique le meeting point, complètement de l’autre côté de l’aéroport, je marche avec espoir et je commence à avoir drôlement hâte de les voir! Et voici le meeting point, j’aperçois un western barbu (mais bien barbu!!) avec sa belle tenant une pancarte, l’air inquiet portant mon nom et des collants de beaux petits bouddhas, yé!!! Bangkok here we are!
À notre sortie du taxi arrivés à Khao San Road, la première chose qui me frappe, les fils électriques, pourquoi? Parce que je regarde toujours vers les airs lorsque je suis en mode découverte. Ok, c’est le même ciel, Marie, regarde autour de toi, tu n’as JAMAIS vu le spectacle qui se déroule autour de toi!! Tuk-tuk harcelants (Gabbie vous en a déjà parlé précedemment, je ne fais qu’approuver son point de vue…), taxis qui cherchent des clients, des thaïs qui essaient de te vendre un guesthouse, bon il faut traverser la rue. Ayant bien lu les billets de nos voyageurs, sachant qu’ils sont maintenant bien expérimentés et adaptés au monde de l’Asie, je les suis paisiblement en complètement absorbée par tout ce qui se passe autour. Seulement, un de mes sens est vraiment trop stimulé: mon nez! Ouach, odeur de dompe et d’urine, encore une fois, vous avez assez lu sur le sujet, on passe.
Notre guesthouse se trouve sur Rambuttri Road, une rue bien “happening” à toute heure de la journée. À mon grand plaisir, Gabbie et JP nous ont déniché une belle grande chambre propre et calme avec 6 lits! Cheers, buvons une bonne bière thaïe pour célébrer notre heureuse réunion.
Ok, mesdames, Bangkok est le paradis du magasinage. Vous pouvez vous imaginer deux filles à Bkk, submergées par de petites boutiques sur la rue où les gens essaient de vous vendre des camisoles (un marcel pour toi Valentine ;), des pantalons, jumpers, shorts, sacs, bijoux, et j’en passe!!! Pauvre JP, il a dû pratiquer son art de la négociation à chaque demie-heure, si ce n’était pas à chaque 2 minutes… Il est très talentueux. Avis à tous, si vous recherchez un négociateur expérimenté pour marchander des affaires étrangères avec le continent asiatique, ne cherchez plus, JP est votre homme!! En prime, il sait calculer. Il est d’ailleurs en charge des finances ici et gère notre fond commun.
Visite au marché: N’étant pas une fan du marché aux puces St-Martin à Laval, je vais rarement dans les marchés de ce type. Mais en Asie, c’est un incontournable! Nous optons pour le Chatuchak Park, un week-end market. Mais ils auraient vraiment pu opter pour : Marché aux puces de Bkk comme appellation. Une section animalerie tellement immense qu’on arrivait à peine à s’en sortir. Chiens, chats, oiseaux, écureils, lapins, serpents, reptiles, immenses araignées… Nous avions tant pitié de ces pauvres petits chiens qui avaient les oreilles bouclées avec un ruban pour les faire tenir bien dans les airs. Encore une fois, les odeurs, elles sont indescriptibles. Juste à vous l’écrire et j’ai un mauvais goût dans la bouche. Mais lorsque nous avons enfin réussi à sortir de la section des animaux, nous sommes arrivés encore au paradis du magasinage. Autre point positif pour ce marché: pas très touristique, beaucoup de thaïs locaux, parfait pour mon immersion! Vive Bkk!!
La tour Baiyoke II: endroit idéal pour prendre un verre après du magasinage et pour avoir une vue imprenable sur la ville. Munie d’un ascenseur vitré, on dit qu’elle est la tour la plus haute et la plus futuriste de la Thaïlande. 309 mètres avec des fondations de 65 mètres sous terre (l’équivalent de 22 étages) pour assurer la stabilité de la tour.
Street food: Il existe différents niveaux de risque en voyage. Comme je suis en voyage que pour 2 semaines, j’ai limité mon risque à manger un padthai, qui était simplement délicieux!! Par contre, nos deux amoureux ont testés les scorpions assaisonnés, mmmm, bon appétit!
Balade sur les khlong: Afin de découvrir un visage différent de Bkk, nous avons silloné les canaux à bord d’un long-tail boat, un incontournable selon nous. Cette balade nous a fait découvrir des maisons construites en bois sur pilotis, rarement à niveau (pour ne pas dire jamais) avec de petits temples modestes, des commerçants qui marchandent à même leur bateau, une magnifique végétation et les locaux qui mènent leur quotidien dans leurs domiciles qui semblent si fragiles. On a l’impression que ces maisons peuvent s’effondrer au moindre souffle de vent.
Grand Palais et Wat Pho: Je croyais qu’un foulard servirait à me couvrir les épaules pour ma visite au temple. Il fait si chaud ici (j’ai lu 40 degrés avec l’humidex à Bkk) que j’ai opté pour une camisole et un pantalon thaï. Eh non!! La sécurité m’a empêchée de rentrer à l’intérieur du grand palais. Mais ils sont organisés et habitués ici. On peut louer des vêtements pour 200 bahts, remboursable au retour des vêtements. Alors voici ma magnifique blouse, j’avais l’option entre le rose ou le bleu. Gabbie m’a conseillée la rose, pour l’agencer à mon pantalon.
Ces lieux sont majestueux et magiques. C’est si impressionant. Les photos parlent d’elles-mêmes. Le bouddha d’émeraude dans l’édifice principal ( Wat Phra Kaeo) : à en coupler le souffle. Et le bouddha couché à Wat Pho, difficile de s’imaginer à quel point il est immense. 45 m de long, 15 m de haut, entièrement recouvert d’une feuille d’or.
Chinatown: Nous avons été quelque peu déçus par le Chinatown de Bkk. Tellement que nous n’y sommes pas restés pour manger, seulement l’instant de quelques photos. Afin de revenir dans notre quartier pour déguster de bons padthaïs, nous avons opté pour un bus local que l’on a réussi à attrapper en courant à vive allure pour réussir à embarquer à bord!
Étant partis depuis maintenant 2 mois, Gabbie et JP avaient un “craving” de poutine. Allons tester celle de Bkk!! Le fils du comédien Bruno Blanchet tient le Snack Bar, restaurant coté #2 sur Trip Advisor. 1 seul mot: Terrrrrrible.
Ping-pong show: cette section est réservée aux lecteurs majeurs et avertis. J’ai encore peine à croire ce que nous avons vu de nos yeux vus… Il semble que ce soit un incontournable de Bkk, nous avons donc fait beaucoup de recherches afin de trouver une boîte qui était sécuritaire, sachant le danger encouru par une visite dans ces endroits. Bon, le ping-pong show représente l’équivalent de nos bars de danseuses nues. JP, j’aurais vraiment préféré que TU racontes cette partie, mais bon. Ce n’était pas dans notre “deal”. Donc, ce sont des bars où l’entrée et l’alcool y sont très dispendieux, mais bon, nous y sommes pour le show! Ces femmes thaïes, de tous âges confondus dansent avec des pôles argentées, tout comme chez nous. La différence? Leur sexe (en parlant bien de l’orifice) est leur principal outil de travail. Elles peuvent l’utiliser de différentes manières: ouvrir une bouteille de coca qui exige un ouvre-bouteille, expulser des darts en visant des ballounes tout en les faisant éclater, faire des dessins de chats avec un crayon de cire, inspirer et expulser de la fumée de cigarette, et bien évidemment expulser des balles de ping-pong tout en ayant du visu. Ce qui nous a le plus choqué Gab et moi? Une scène live de sexe entre un thaï et une thaïe qui exécutaient différentes positions du kama sutra, le tout machinalement, comme une chorégraphie bien comptée sur les temps de la musique. Nous sommes restés une trentaine de minutes après avoir assisté à toutes les scènes du spectacle. Je m’excuse par avance si j’ai choqué un lecteur dans cette section.
Finalement, direction les îles!! Ah et j’ai omis de vous spécifier: je n’ai jamais ressenti le décalage horaire. Nous avons émis plusieurs hypothèses à savoir le pourquoi…
Quelques photos:
