#vanlife avec bébé: Nos débuts au Portugal

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Notre arrivée n’a pas été de tout repos, avec un bébé qui a trainé en souvenir du Canada une jolie gastro, qui est tombé du lit et a connu sa première prune au front, s’en est suivi une petite visite à l’hôpital et ses 2 parents qui ont une nuit d’enfer à cause d’une indigestion commune. Dans un endroit sans toilette… On n’ira pas plus loin ici. Tout ça, les 3 premiers jours. OUF! Merci, vin DÃO cheap à 1,99€ tu nous as bien soulagé! Maintenant parlons du Portugal.

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Lisbonne, Sintra, Cascais

On commence notre tournée des environs de Lisbonne à Guincho, dans la région de Cascais. Une superbe plage bordée de falaises où se cogne agressivement l’océan Atlantique. Notre premier “wildcamping” se fera ici et nous surnommerons cet endroit “à maison”. Donc on a dormi plus d’une fois “à maison” avec de sublimes vues à la #vanlife pour parcourir les environs.

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Le Portugal, à date, c’est: de jolis bâtiments tapissés de céramiques colorées, avec de jolis petits balcons stylés, ornés de jolies petites fleurs, dans de jolies petites rues et ruelles étroites et sinueuses trop escarpées pour la poussette. Des gelatos, des cafés et beaucoup trop de natas, de la morue apprêtées de milles façons, des bords de mer épeurants et surtout, de jolis châteaux et palais. C’est joli, j’te dis! On découvre d’abord Sintra et le somptueux palais Da Pena, qui a appartenu au roi chépasqui en chépasquelleannée, pas grave car c’est vraiment le plus beau et je me prends pour une princesse. On passe par la jolie ville de Cascais avec ses rues trop serrées pour notre #vanlife et on déguste les meilleurs natas de Lisbonne, semble-t-il, à Belém. Un délice!

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Quelques photos de Lisbonne et environs:

Le centre: Nazaré & Peniche

Avant de descendre vers le sud et le soleil, on décide de négliger le reste de Lisbonne, faute d’espace et de facilité à s’y vaganbonder en #vanlife, pour faire un petit détour vers le nord pour aller observer les plus grosses vagues du monde à Nazaré.

On aboutit dans une magnifique petite ville de pêcheurs avec sa haute et sa basse ville, nichée au pied de la plus haute falaise du Portugal. Nous, #vanlifeux, on a élu domicile au haut de cette falaise. Et bien juste avec d’aller dormir, j’ai “pogné la chienne” comme on dit et j’ai demandé à JP de déplacer le campervan plus loin du bord. Un vertige me donnait des étourdissements chaque fois que je regardais par la fenêtre et mon esprit un peu débile-parano avait peur que quelqu’un nous pousse en bas… O.O

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Bien que la pluie était au rendez-vous ces jours d’exploration au centre-nord du pays, on y découvre une étonnante culture du surf. Dans un océan où mon gros orteil est ressorti bleu au simple contact de l’eau, avec des vagues prêtes à les avaler tout rond, je ne sais pas comment ils font les surfeurs. Deux compétitions mondiales avaient lieu dans la région, invitant les fans à attendre impatiemment que Mère Nature leur donne les “swells” les plus fous à braver. En attendant, petit détour à Peniche et on mange du petit poisson séché en regardant les vagues de (très!) loin.

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Nazaré et environs:

Algarve: Lagos, Faro, Tavira et tout le tralala

Nous arrivons au sud où le soleil brille, les oiseaux rient, les abeilles chantent… vous connaissez la suite. On découvre les sublimes formations rocheuses de la côte sud du Portugal et ses grottes secrètes, comme vu dans les livres. Ce paysage magique nous rappelle les petites plages de Bali et ses eaux turquoises, mais à 6 heures d’avion plutôt que 30. C’est magnifique! Rafael fait son premier tour de bateau et visite ses premières plages. Bien qu’il ne semblait pas trop comprendre ce qui se passe, son meilleur souvenir restera de téter nos doigts salés d’eau de mer. Et la température de l’eau ici? Trop froide pour y patauger, mais parfaite pour y faire trempette!

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On visite Lagos et les grottes de Ponta De Piedade en bateau et on se bronze sur les plages Camilo et Dona Ana. Des petites plages de sable doré blotties entre de gros rochers striés, éraflés et rougis par l’eau de mer. On file ensuite vers Benagil où on passera par Cavoeiro pour un café et on termine au dessus de la plage Cavalho pour dormir. Notre plus beau paysage #vanlife à date ❤️, avec coucher du soleil à droite, lever du soleil à gauche, à flanc de falaise. Encore une fois, pas trop près svp!

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On commence tranquillement à se diriger vers l’est où l’on franchira la frontière de l’Espagne dans quelques jours. En chemin on visite la plage Do Vau et la sublime Marinha. Une de plus belles plages du pays, dit-on. Vrai! On dormira près de là encore une fois perché sur nos rochers à contempler les paysages. On file vers Faro en payant une petite visite à Albufeira le temps d’une photo et d’un changement de couche. On se balade au marché de Olhão et on termine le Portugal à Tavira, une petite ville ultra-tranquille et pas encore trop envahies par le tourisme et les shops à cossins. Je sais que ça ne vous dit rien tous ces noms mais nous, ça nous aidera à s’en rappeler! Inutile d’aller dans le détail, ici, c’est fabuleux partout! D’une plage de roches à une autre plage de roches, c’est du pareil au même, mais chaque fois elle est encore plus impressionnante que la précédente.

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Outre manger des poissons secs et du chouriço, en-tout-cas on se gâte dans les paysages carte postale. En résumé en Algarve, on lézarde sur les plages, on se balade dans les vieilles villes, gelato à la main, on randonne sur les plus beaux cliffs de la côte sud de l’Europe et on campe devant les plus beaux coucher de soleil. Sans oublier le moment de la journée préféré à JP, la pause café & pasteis sur les petites terrasses de quartier, entourés de charmantes vieilles Portugaises pas d’dents qui cloppent.

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La #vanlife<<

Maintenant qu’on s’est fait la main avec notre camper et qu’on est rendu des pros du clip-déclip-pousse-tire-lève la banquette, on a du fun. Ça nous a pris quelques jours avant de trouver nos aises avec la #vanlife. Comme mentionné tout en haut, ça semble bien cool sur Instagram et dans les blogs voyage mais dans la vraie vie, être confiné à 7 mètres carré sans douche ni toilette, ranger les brosses à dent avec les casseroles et n’avoir qu’un seul couteau de cuisine pour couper les légumes, c’est la simplicité volontaire niveau élite. Disons que je commençais à être tannée de me cogner la tête partout. Mais comme je disais, maintenant qu’on est bien rodé, on a du fun! Vivre sur la route, c’est trippant: on se donne comme mission quotidienne de trouver LE plus beau spot pour diner, LE plus beau panoramique pour l’apéro, et LE plus tranquille et sécuritaire bord de l’eau pour dormir. Nous avons été seulement 3 nuits dans un camping en 2 semaines pour se brancher et se doucher. On ne juge pas ici, on est sale mais on s’aime. Le reste du temps, on campe un peu partout, là où c’est plat et pas trop sablonneux.

En #vanlife, on peut facilement voir du pays et encore plus car notre mobilité est notre principal atout. Ça nous permet de sortir des centres touristiques et de s’imprègner un peu plus de la vie à la portugaise, car voyager dans notre escargot uniquement, on se sent parfois un peu déconnecté des gens et de la culture. Par contre ça nous crée une jolie petite bulle familiale pas désagréable du tout!

Nous qui croyions bouger à un rythme plus lent ce voyage-ci, avec un bébé surtout, et bien la #vanlife incite à l’opposé: on est toujours en déplacement. Impossible de se poser pour quelques jours, notre lit est notre locomotive pour découvrir les villes. Et quand on roule, bébé fait la sieste. Alors tout le monde est content!!

Un roadtrip de camping sauvage, rudimentaire et (quasi!) gratuit, en Europe avec notre petit dodu qui se comporte à merveille dans sa vie de nomade, c’est le bonheur!

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Nos clichés “clichés” de #vanlifeux:

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Petite anecdote pour terminer… vous la trouvez bien cool notre van jaune colorée avec la plus belle citation du monde n’est-ce pas? Et bien c’est la dernière fois que vous la voyez. Si vous connaissez JP en voyage et son historique avec les engins à roues et à moteur, vous saviez qu’il n’était qu’une question de temps avant que quelque chose se passe. On s’est fait arrêter par la GNR, la genre de GRC portugaise, car notre van n’était pas “conforme” au niveau des papiers… bla bla longue histoire plate, le gros méchant policier qui jouait à 007 nous donna moins de 12 heures pour changer de véhicule. Résultat? Une journée de perdue à fuckailler (première fois que j’écris ce mot, c’est pas mal!), déménager d’escargot et maintenant on a une grosse van grise poche. Dévaluation instantanée du #vanlife 😫.

Prochain billet, España!!!